Verruqueuse
- Adjectif féminin singulier
Définition
- en pathologie, relative aux verrues, aux excroissances épidermiques, aux tumeurs bénignes
"verruqueuse" dans l'encyclopédie
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PUSTULES
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 976 mots
Dans le derme, elles sont souvent une découverte d'examen histologique (tuberculose verruqueuse, pyodermite végétante). La localisation au follicule pileux est particulièrement fréquente (folliculites d'étiologies diverses). Certaines pustules, avant d'aboutir à la formation d'une croûte, se dépriment en leur centre, réalisant un aspect dit « ombiliqué » : c'est notamment le cas des pustules relevant de certains virus (varicelle, variole, maladie de Kaposi-Juliusberg).
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KÉRATODERMIE
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 1 410 mots
L'intoxication arsenicale chronique se traduit par une hyperkératose verruqueuse exposée à la dégénérescence cancéreuse. Diverses infections suscitent des lésions d'aspect souvent spécifique : les syphilides surtout secondaires, les « clous » du syndrome d'origine virale de Fiessinger-Leroy-Reiter, les nappes hyperkératosiques des dermatophytoses ou des streptococcies ou staphylococcies.
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HYDROZOAIRES
- Écrit par Yves TURQUIER et Odette TUZET
- 12 347 mots
- 6 médias
La surface est verruqueuse et montre des cercles de petits orifices autour d'un plus gros. Ce dernier correspond à un polype nourricier pourvu de bouche (gastrozoïde), les autres à des polypes élégants, sans bouche, riches en cnidoblastes, les dactylozoïdes, qui servent à la fois à la défense de la colonie et à la capture des proies. Il y a enfin des hydrantes sexués, se formant sur les canaux anastomosés qui relient dans la profondeur les divers polypes.
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PROBOSCIDIENS
- Écrit par Robert MANARANCHE, Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ et Pascal TASSY
- 16 247 mots
- 1 média
Les éléphants actuels Anatomie La peau des éléphants a une surface verruqueuse due à l'hypertrophie des papilles dermiques. Cette structure particulière du tégument a parfois été interprétée comme constituant un facteur d'amélioration de l'homéothermie par l'accroissement de la surface vascularisée qu'elle entraîne. Les poils, relativement abondants chez le nouveau-né, sont très clairsemés chez l'adulte et ne sont rassemblés en une touffe qu'à l'extrémité de la queue.
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PHYCOMYCÈTES
- Écrit par Patrick JOLY et Jacqueline NICOT
- 21 950 mots
- 3 médias
Le pathogène le plus redoutable est Synchytrium endobioticum, agent de la galle verruqueuse noire de la pomme de terre, mais la position systématique de ce Champignon n'est pas claire. Les Blastocladiales sont surtout des saprophytes du sol, de la boue ou des débris organiques, mais les espèces du genre Coelomomyces sont des parasites obligatoires d'insectes (larves de moustiques), et l'habitat naturel des Blastocladia est l'eau polluée chargée de gaz carbonique.