Vertigineusement

"vertigineusement" dans l'encyclopédie

• RECHERCHES PHILOSOPHIQUES SUR L'ESSENCE DE LA LIBERTÉ HUMAINE, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling Fiche de lecture

  • Écrit par Francis WYBRANDS
  • 4 555 mots

  Point culminant de l'idéalisme allemand, les Recherches font partie des textes les plus vertigineusement spéculatifs produits en Occident. À ce titre Schelling n'aura pas de véritables disciples, et il attend encore ses successeurs.

• DÉCLAMATION, théâtre

  • Écrit par Dominique PAQUET
  • 4 952 mots

  L'injonction d'Antonin Artaud est toujours valable : « Il ne s'agit pas de pousser à temps et sans contretemps le ah / Du valet de Molière dans la classe d'André Brunot / Il s'agira d'ouvrir la bouche de telle sorte / et autant de fois qu'il faut pour que le / ah / qui dormait sous le coccyx / Sache vertigineusement gagner les étages reculés de la luette ».

• ILLUMINATIONS, Arthur Rimbaud

  • Écrit par Yves LECLAIR
  • 5 828 mots

  Les thèmes juxtaposent vertigineusement les souvenirs autobiographiques (« Enfance »), les paysages de la nature et des « Villes », les « Conte[s] » ou l'« Antique », les visions du haschich (« Matinée d'ivresse »), l'angoisse (« Bottom »), la féerie de l'« Aube » ou des « Fleurs » et l'histoire ou la politique (« Démocratie »). Explosive, la dynamique poétique mêle l'émotion à l'ironie, la fraîcheur au sarcasme, la dissonance à l'harmonie.

• BABILÉE JEAN (1923-2014)

  • Écrit par Agnès IZRINE
  • 5 416 mots
  • 1 média

  Ses sauts légendaires, achevés dans un silence parfait, et sa capacité à ralentir le mouvement à l’extrême ou à l’accélérer vertigineusement le caractérisaient. Il envisageait le mouvement avant de le faire et, de ce fait, l’exécutait sans difficulté, dans une fulgurance du geste et une exactitude sans faille. Jean Babilée est décédé d’un cancer du poumon, le 30 janvier 2014, à Paris.

• À TOMBEAU OUVERT (M. Scorsese)

  • Écrit par Joël MAGNY
  • 5 744 mots

  La vie et la mort ne s'opposent plus, le temps s'arrête vertigineusement ». Ici, c'est Frank, qui repose sur les genoux de Mary et qui vient de « donner à mourir », en débranchant sciemment l'appareillage qui maintenait en vie Old Man Burke, le père de la jeune femme. Et si la détresse est aussi extrême que chez Bergman, c'est moins la douceur qui nous frappe dans les traits et les attitudes de Nicolas Cage et Suzanna Arquette qu'une souffrance plus physique que morale.