Vertigo
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine vétérinaire, maladie des chevaux qui se traduit par des mouvements désordonnés
- familièrement, tournis
"vertigo" dans l'encyclopédie
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VERTIGO (A. Hitchcock), en bref
- Écrit par Joël MAGNY
- 1 130 mots
Avec Vertigo (Sueurs froides, 1958), Alfred Hitchcock pousse à son comble sa conception du suspense. La profondeur psychologique de l'intrigue, inspirée d'un roman de Boileau et Narcejac, le confirme définitivement comme un immense cinéaste à la fois populaire et expérimental. Le suspense n'a plus seulement pour fonction, selon son expression, la « direction de spectateur ».
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VERTIGO, film de Alfred Hitchcock
- Écrit par Jacques AUMONT
- 5 242 mots
Vertigo (Sueurs froides) appartient à une véritable vague de chefs-d'œuvre, qu'il réalise alors que, autour de la soixantaine, il est devenu suffisamment célèbre et respecté par l'industrie hollywoodienne pour pouvoir imposer jusqu'au bout sa conception, et produire lui-même ses films. Perdre deux fois la femme qu'on aime L'inspecteur Scottie Ferguson, qui, au cours d'une poursuite sur les toits, a causé involontairement la chute et la mort d'un policier, est en proie au vertige.
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NARCEJAC THOMAS (1908-1998)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 945 mots
Quarante-trois romans sont ainsi publiés sous le nom de Boileau-Narcejac, les plus fameux ayant donné lieu à des adaptations au cinéma par Hitchcock (Vertigo) et Clouzot (Les Diaboliques). Le couple Boileau-Narcejac a tenté d'inventer une troisième voie, entre le classique roman policier et le roman noir américain. Il propose également une réflexion sur le genre (Le Roman policier, 1964 ; Une machine à lire : le roman policier, 1975), ainsi que des Mémoires (Tandem, ou trente-cinq ans de suspense, 1986).
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MULHOLLAND DRIVE (D. Lynch), en bref
- Écrit par Joël MAGNY
- 1 394 mots
Au spectateur de la reconstruire en s'aidant des multiples citations (Sunset Boulevard, Vertigo, notamment) que David Lynch orchestre avec maestria.
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HERRMANN BERNARD (1911-1975)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 16 420 mots
- 1 média
Également présent dans Vertigo (Sueurs froides, 1958), cet accord résume toute la dialectique hitchcockienne du dehors et du dedans, du normal et du pathologique. Bernard Herrmann a l'immense mérite de pénétrer immédiatement l'imaginaire du maître du suspense. Dans Vertigo, pour mettre en musique l'« idée fixe », cette recherche de la femme idéale, il fait référence aux compositeurs romantiques du xixe siècle et choisit la même voie que Richard Wagner, auquel il fait allusion : il utilise comme lui un grand orchestre mais, surtout, s'inspire pour sa partition de celle de Tristan et Isolde, une de ses œuvres préférées.