Vestale
- Nom féminin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, prêtresse de Vesta chez les Romains. Elle entretenait le feu sacré
"vestale" dans l'encyclopédie
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VESTALES
- Écrit par Catherine SALLES
- 4 382 mots
Les Romains faisaient remonter l'institution du collège des vestales à Numa ou à Romulus (mais, pour beaucoup, la mère de Romulus était elle-même une vestale). Ces prêtresses, dont la chasteté et la virginité sont les garants mystiques et indispensables de la stabilité du culte de Vesta, occupent une place primordiale dans la religion traditionnelle, aux côtés des flamines et des pontifes.
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MERVEILLEUSE
- Écrit par Solange MARIN
- 1 562 mots
- 1 média
On s'habille à la Flore ou à la Diane, à la Minerve ou à la Vestale. Soieries et velours ne trouvent plus acquéreurs. Les tuniques sont taillées dans des mousselines, des linons, des batistes de fabrication anglaise. Ces étoffes, libres de tout apprêt, sont parfois portées humides pour mieux dessiner les formes. La merveilleuse doit montrer sa peau autant que la bienséance le permet et même, surtout, au-delà : la belle Mme Tallien proscrit la chemise, ce « vêtement antique [qui] dépare la taille et s'arrange gauchement » ; les bras, les jambes, la poitrine se dénudent et le reste du corps n'est couvert que de voiles translucides.
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ROMÉO ET JULIETTE, William Shakespeare Fiche de lecture
- Écrit par Line COTTEGNIES
- 4 970 mots
- 1 média
Dès l'acte II, les deux jeunes gens se promettent l'un à l'autre au cours de la poétique scène du balcon, l'une des grandes scènes d'amour du corpus shakespearien : « Mais chut ! Quelle lumière perce à cette fenêtre ? C'est l'Orient et Juliette en est le soleil ! Lève-toi, beau soleil et tue l'envieuse lune qui est déjà malade et pâle de chagrin que toi, sa vestale, puisse être combien plus belle ! Ne sois pas sa vestale puisqu'elle est envieuse ; sa livrée virginale a des tons anémiques et verdâtres ; il n'y a que des folles pour la porter ; jette-la aux orties.
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SPONTINI GASPARE (1774-1851)
- Écrit par Marc VIGNAL
- 1 539 mots
Nommé compositeur de cour de l'impératrice Joséphine, grâce à la cantate L'Eccelsa Gara, il triomphe en 1807 avec La Vestale, dont Boieldieu et Cherubini ont refusé le livret : à cette participation au sujet héroïque, influencée par Gluck mais plus dramatique que lyrique, son nom restera attaché. Directeur du Théâtre-Italien en 1810, il y donne la première représentation parisienne du Don Giovanni de Mozart sous sa forme originale.
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CARRIER-BELLEUSE ALBERT-ERNEST (1824-1887)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 2 785 mots
- 1 média
« Pacotilleur de génie », selon les Goncourt, Carrier-Belleuse sait utiliser avec virtuosité et un réel sens de coloriste la terre cuite (voir sa Vestale voilée de 1859, au musée de Laon), ce qui l'a fait surnommer le « Clodion du second Empire ». Correspondant au goût de son époque, il s'est adapté aux nouveaux modes de production et de commercialisation : il travaille avec les orfèvres Froment-Meurice ou Christofle, multipliant les œuvres d'édition : statuettes, trophées, horloges et vases, usant des ressources de la galvanoplastie qui lui vaudront le reproche d'être une « machine à sculpter » (E.