Veulerie
- Nom féminin singulier
Définition
- (en langage recherché) manque d'énergie, état d'une personne qui est veule
"veulerie" dans l'encyclopédie
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ZABOLOTSKI NIKOLAÏ ALEXEÏEVITCH (1903-1958)
- Écrit par Claude KASTLER
- 1 449 mots
En 1929, il publie le recueil Vers en colonnes : il y décrit la veulerie de la vie quotidienne, le règne des trafiquants et des escrocs en tableaux de genre à la manière flamande. En 1933, paraît le poème Le Triomphe de l'agriculture : pour bien accomplir la révolution, il faut l'étendre aux animaux et leur inculquer la raison et la liberté. La critique soupçonne Zabolotski de mauvais esprit.
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GUÉRIN RAYMOND (1905-1955)
- Écrit par Michel P. SCHMITT
- 2 747 mots
Obsédé par la veulerie d'une société (« le Minotaure ») qui écrase les individus, il est aussi fasciné par le corps, physique et social aussi bien, qui prolifère puis se défait. Guérin développe avec une obstination et une dérision pathétiques les thèmes de la faillite, de la nausée, de la maladie physique et morale : celle de son épouse (Zobain, 1936), celle de son père, ou la sienne propre (Le Pus de la plaie, 1948), où il décrit l'évolution de la pleurésie purulente qui devait l'emporter.
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PONTOPPIDAN HENRIK (1857-1943)
- Écrit par Régis BOYER
- 3 004 mots
L'un des paradoxes qu'impose l'étude de l'œuvre de Pontoppidan, romancier danois qui se définissait lui-même comme « un simple soldat dans l'éternelle lutte pour la libération de l'esprit humain », est qu'il ait pu être à la fois le plus grand écrivain naturaliste du Danemark et un violent contempteur de la veulerie moderniste. Toute sa vie, il a appelé de ses vœux l'épreuve qui purifierait son pays, persuadé qu'il était qu'une vie sans souffrance est irréelle, « artificielle et stérilisée, un enfer d'une limpide clarté ».
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MILLET RICHARD (1953- )
- Écrit par Michel P. SCHMITT
- 4 028 mots
Cette langue que Millet aime avec passion, il la montre aussi menacée par la vulgarité et le sabir médiatiques, la communication cybernétique, le snobisme ou la veulerie des écrivains contemporains (Le Sentiment de la langue I, II, III : mélange, 1993, prix de l'Essai de l'Académie française en 1994 ; Harcèlement littéraire, 2005 ; L'Art du bref, 1995 et 2006, Désenchantement de la littérature, 2007).
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L'OPÉRA DE QUAT'SOUS (mise en scène R. Wilson)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 4 710 mots
Il faut citer encore Veit Schubert et Traute Hoess (Monsieur et Madame Peachum, accaparés par leur commerce des pauvres avec une veulerie empreinte de bon sens devant l'état du monde et de la pauvre humanité), Axel Drechskler (le chef de la police)... Chaque membre de la troupe, dépassant son apparence de pantin mécanique, nourrit son personnage d'une humanité vraie, loin de toute caricature comme de tout stéréotype.