Vièle
- Nom féminin singulier
Définition
- en musique, instrument à manche et à cordes frottées
"vièle" dans l'encyclopédie
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VIELLE ou VIÈLE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 4 120 mots
Le fandur est une petite vièle, ressemblant à une bouteille et que l'on rencontre dans les pays du Caucase, surtout en Géorgie. On la désigne aussi sous le vocable panduri ou pandur. La fidla est une vièle à deux cordes (crin de cheval), autrefois utilisée en Europe (notamment en Islande) ; elle est abandonnée depuis le xviiie siècle. La gadulka ou gadoulka est une vièle à manche court, ordinairement munie de trois cordes mélodiques et de deux bourdons, que l'on joue en Bulgarie ; on l'appelle aussi lirica.
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VIELÉ-GRIFFIN FRANCIS (1864-1937)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 685 mots
- 1 média
Peu d'enjambements, peu d'allitérations ; c'est peut-être parce qu'à la prosodie classique le vers-librisme n'a pas encore substitué une rythmique appropriée, une architecture nouvelle que Francis Vielé-Griffin ne s'est pas véritablement imposé comme poète novateur.
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VIELLE À ROUE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 492 mots
En raison de l'étymologie (roue : rote), la vielle à roue a parfois été désignée sous le nom de rota ou rote ; mais la rote fut surtout une vièle à archet ; il y eut aussi une rote à cordes pincées : la cythara teutonia (sorte de psaltérion joué sans plectre). Au xiie siècle, un sirvente de Giraud de Calençon mentionne même une rote à dix-sept cordes.
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VIEL TANGUY (1973- )
- Écrit par Dominique VIART
- 5 760 mots
- 1 média
Ciné-fictions Selon Tanguy Viel, le roman ne peut plus être ce qu’il fut : « Quand on a 25 ans en 98 et qu’on a lu Beckett, Duras, Bernhard, l’image du livre est l’image monumentale du passé, plus l’image du livre déjà défait dans toutes ses composantes. » L’écrivain contemporain doit donc tout à la fois assumer l’héritage formel des avant-gardes et la concurrence du cinéma qui, dit Tanguy Viel, « a relevé la littérature de sa fonction mimétique ».
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LA FILLE QU'ON APPELLE (T. Viel) Fiche de lecture
- Écrit par Norbert CZARNY
- 6 838 mots
- 1 média
La plupart des romans de Tanguy Viel mettent en présence des personnages qu’opposent l’âge et le statut social. C’était déjà le cas d’Insoupçonnable (2006), de Paris-Brest (2009) et de La Fille qu’on appelle (Minuit, 2021), qui fait écho à Article 353 du code pénal (2017), son précédent roman. Martial Kermeur témoignait dans le bureau d’un juge d’instruction.