Victimisation
- Nom féminin singulier
Définition
- fait de transformer en victime
"victimisation" dans l'encyclopédie
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LA MÉDECINE NAZIE ET SES VICTIMES (E. Klee)
- Écrit par Marcela IACUB
- 5 138 mots
Lorsque l'on entame la lecture du stimulant ouvrage d'Ernst Klee La Médecine nazie et ses victimes (traduit de l'allemand par Olivier Mannoni, Solin-Actes sud, 1999), on peut penser que l'objectif de l'auteur est de décrire l'implication des médecins allemands dans l'entreprise criminelle nazie. En effet, même si Ernst Klee n'anticipe pas cet objectif au début de l'ouvrage, tout conduit à y penser.
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MOSSE GEORGE (1918-1999)
- Écrit par Stéphane AUDOIN-ROUZEAU
- 3 327 mots
Son hostilité à toute victimisation personnelle et son absence d'inhibition face à son objet d'étude sont caractéristiques de sa démarche : il voulait se situer dans « l'œil » des fascismes afin de les mieux saisir. Dans cette optique, il développa le concept de « religion civile », invitant à une « histoire religieuse du politique ». Il introduisit également la notion de « brutalisation » afin de rendre compte des conséquences politiques de la Première Guerre mondiale.
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NESHAT SHIRIN (1957- )
- Écrit par Bénédicte RAMADE et Encyclopædia Universalis
- 4 308 mots
« Les Occidentaux sont intéressés par ce qui montre la victimisation ou la répression du pays, tout ce qu'ils peuvent agiter pour affirmer la supériorité de leur culture sur la nôtre. On doit lutter contre ça, défend-elle. Le fait d'être orientale est un cadeau empoisonné. Les gens viennent à vous, mais essayent de vous enfermer dans un cliché. » Shirin Neshat n'a jamais pris position contre le régime iranien et s'emploie systématiquement à contrebalancer toute lecture strictement politique par un recours à une poétique appuyée.
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ELLIS BRET EASTON (1964- )
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON et Encyclopædia Universalis
- 7 989 mots
- 1 média
À la sensiblerie ambiante, au puritanisme et au règne de l’émotion comme de la victimisation des minorités, le romancier oppose la réflexion et la posture critique, rappelant la valeur de la liberté d’expression et de création.
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PERSÉCUTION
- Écrit par Georges TORRIS
- 22 860 mots
Dracoulidès, de son côté, a décrit sous le nom de victimisation un exhibitionnisme masochiste qui vise à attendrir autrui, mais en prenant le risque du résultat inverse, et par lequel, en réclamant l'approbation du groupe sur sa triste situation, le sujet peut devenir dangereux pour ceux qui ne jouent pas son jeu, bel exemple de persécuté-persécuteur.