Victis
Définition
- dans l'expression latine "vae victis ", malheur aux vaincus
"victis" dans l'encyclopédie
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CAMILLE, lat. MARCUS FURIUS CAMILLUS (fin Ve s.-365 av. J.-C.)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 4 899 mots
Tite-Live, soucieux de donner aux Romains la palme de la victoire, prétend que Camille aurait défait les Gaulois par les armes, mais il semble bien que Rome ait acheté sans beaucoup de gloire sa liberté et que ce fût en cette occasion qu'un Gaulois ait jeté son épée dans la balance où l'on pesait l'or destiné à l'ennemi et prononcé le célèbre « vae victis », « malheur aux vaincus », en prétendant que la balance était faussée et que les Romains voulaient duper leurs vainqueurs : par ce geste il faisait bon poids.
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WARGAMES
- Écrit par Thierry DEPAULIS
- 6 062 mots
Quelques revues spécialisées, telles que Casus Belli et Vae Victis assurent le lien, non sans s'intéresser à d'autres formules, jeux de rôle, cartes à collectionner, etc.
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FOI
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 57 561 mots
Frappée d'admiration par ce geste, la ville se rendit, les ennemis ayant été vaincus non par les armes, mais par la justice et la foi (justitia fideque hostibus victis) [Tite-Live, V, 27-28]. Telle était du moins l'idéologie romaine, illustrée par de nombreux exemples analogues. L'histoire de Regulus, que les Carthaginois firent prisonnier, puis qu'ils envoyèrent en mission à Rome sous serment de revenir, et qui revint, en effet, mourir à Carthage sous des supplices raffinés, cette histoire inspire à Cicéron des réflexions philosophiques dont la conclusion est la suivante : « C'est son retour à Carthage qui maintenant nous étonne le plus ; à la vérité, en ce temps-là, il n'aurait pu faire autrement ; c'est non pas lui mais son époque qui en a le mérite : nos ancêtres voulaient qu'il n'y ait pas de lien plus solide que le serment pour engager la foi ; c'est ce que montrent les lois contenues dans les douze Tables, les lois dites sacrées, les traités qui engagent notre parole même envers l'ennemi, la jurisprudence des censeurs et les peines infligées par eux ; car il n'est rien qu'ils mettaient plus de soin à juger que le respect des serments » (De officiis, III, 111).