Vidé
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- rendu vide
- familièrement, repoussé, mis à la porte
- pour une personne, épuisé physiquement, moralement
Forme dérivée du verbe « vider »
"vidé" dans l'encyclopédie
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VIDE TECHNIQUE DU
- Écrit par Pierre AILLOUD
- 35 196 mots
- 5 médias
Historique Le concept du vide est admis par les philosophes grecs fondateurs de l'atomisme. Leucippe (vers 440 av. J.-C.) et Démocrite (420 av. J.-C.) postulent que « toutes les choses sont composées d'atomes en incessant mouvement dans le vide ». Hélas, cette approche mécanistique ne trouve pas sa place dans la perfection aristotélicienne. La nature a donc le vide en horreur jusqu'en 1644.
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VIDE, physique
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND
- 4 378 mots
) ne peut que se remplir à nouveau, tout concept d'espace aussitôt vidé de son contenu matériel n'a de cesse d'en retrouver un nouveau.
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VIDE MESURE DU
- Écrit par Jean-Pierre LÉVIS
- 6 495 mots
Le terme mesure du vide désigne la mesure des pressions inférieures à la pression atmosphérique. Elle fait appel à des procédés et à un appareillage spécifiques, ainsi qu'à des méthodes particulières conduisant à des mesures le plus généralement indirectes, en raison de la faible intensité des forces en présence et de la petitesse des quantités de matière à mesurer.
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VIDE & PLEIN, symbolique
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 8 209 mots
À travers l'imaginaire du plein et du vide, nous investissons la réalité selon les trois plans de la connaissance : ceux de la matière, de la vie et de l'esprit. L'imaginaire lié à la matière s'enracine dans l'expérience des matériaux. Le « plein » y est perçu comme ce qui résiste, mais qui par là même donne prise ; le « vide », n'ayant aucune consistance, n'offre aucune tangibilité, et, pourtant, il entre, de près ou de loin, dans la forme fabriquée (par exemple, dans le vide du moule).
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EXPERIMENTA MAGDEBURGICA DE VACUO SPATIO (O. von Guericke)
- Écrit par Bruno JACOMY
- 2 933 mots
- 1 média
Dans l’ouvrage de 1672, écrit en latin, Guericke expose sa vision métaphysique du monde, et notamment celle du vide et de l’infini. Au long des sept livres qui composent le traité, le physicien, copernicien convaincu, tente d’expliquer la constitution de l’Univers par la résolution du problème de l’espace interplanétaire, d’où ses expériences sur le « vide ».