Vidéaste

"vidéaste" dans l'encyclopédie

• SALA ANRI (1974- )

  • Écrit par Bénédicte RAMADE
  • 5 630 mots

  Après avoir étudié la peinture à l’Académie nationale des arts de sa ville natale, il est devenu vidéaste. Ce média s’est imposé à lui lors de la formation qu’il suivit en France à l’École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris (1996-1998) et qui fut complétée par un séjour au Studio national d’art contemporain du Fresnoy à Tourcoing (1998-2000).

• DIRECTOR (T. Oursler)

  • Écrit par Hervé VANEL
  • 1 493 mots

  Produit de la fascination ambiguë du vidéaste Tony Oursler pour le pouvoir des médias, le Metteur en scène (Director), réalisé en 1996, fait partie d'un ensemble de figurines disséminées dans l'espace du Musée national d'art moderne, Centre Georges-Pompidou (Paris) – lieu pour lequel elles ont été conçues. Dans cet ensemble intitulé Switch – littéralement substitution – le Metteur en scène est manifestement la figure d'un échange programmé.

• DECOSTERE STEFAAN (1955- )

  • Écrit par Jacinto LAGEIRA
  • 3 290 mots

  Le vidéaste belge Stefaan Decostere s'intéresse aux modes de production de l'image dans leur simple technicité mais aussi dans les contenus qu'ils véhiculent. La vidéo devient ainsi un outil capable d'explorer tous les champs possibles de l'image mouvante (cinématographique, télévisuelle, nouvelles technologies) tout en étant simultanément le discours qui permet l'interrogation et celui qui pose les conditions d'une telle interrogation.

• KENTRIDGE WILLIAM (1955- )

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 3 260 mots

  Dans les installations vidéo I Am not me, The Horse is not mine (2008), réalisée en collaboration avec le musicien Philip Miller et la vidéaste Catherine Meyburgh, et Learning from the Absurd : The Nose (2008), William Kentridge fait référence à l’opéra Le Nez de Dmitri Chostakovitch, d’après Nicolas Gogol. Il montera cet opéra au Metropolitan Opera de New York en 2010.

• WEGMAN WILLIAM (1943- )

  • Écrit par Noël BOURCIER
  • 3 577 mots

  Peintre, dessinateur, vidéaste, Wegman utilise également, à partir de 1986, une chambre Polaroid 50 cm × 60 cm. S'il s'autorise toutes les frasques possibles dans ses mises en scène, il devient un artisan consciencieux, presque académique qui veut jouer sur tous les tableaux. Ainsi, le « Wegman's world » – comme il l'appelle lui-même – déborde rapidement l'espace des musées et des galeries.