Vieil-irlandais
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en linguistique, langue parlée en Irlande entre 600 et 900 après J.-C.
"vieil-irlandais" dans l'encyclopédie
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SMERTRIOS
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 932 mots
Il s'agit d'un dérivé suffixé du thème smer(t)-, qui a donné dans les langues néo-celtiques : en vieil irlandais airm(m)ert, « interdiction », en gallois armerth, « préparatif », en breton de Vannes armerhein, « épargner, économiser ». Smertrios doit être considéré comme un aspect royal du Mars celtique en tant que « protecteur » et peut-être comme garant ou pourvoyeur de richesses, signification par laquelle il correspond au théonyme féminin Rosmerta.
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INDO-EUROPÉEN
- Écrit par Guy JUCQUOIS
- 43 627 mots
- 1 média
Enfin, les langues celtiques présentent quelques traits anciens, dont des parallèles se retrouvent dans diverses autres langues indo-européennes, tels que les noms de parenté vieil irlandais : athir, « père », máthir, « mère », bráthir, « frère », siur, « sœur », mais surtout des mots tels que vieil irlandais dú, génitif don, « pays », en regard du grec ancien χθ́ων, génitif χθον́ος, ou l'isoglosse vieil irlandais allas, « sueur », hittite allaniganzi, « ils transpirent », ou, dans le domaine de la morphologie, les formes verbales en *-r et le subjonctif en *-ā-.
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GUYONVARC'H CHRISTIAN-JOSEPH (1926-2012)
- Écrit par Jean-Yves PLOURIN
- 2 374 mots
Il apprend l'allemand, le néerlandais, l'anglais (d'où, en 1974, la traduction de The Celtic Realms, de Myles Dillon et Nora Chadwick, 1967), le gallois, le gaélique (en particulier le vieil irlandais). Guyonvarc'h publie en 1984 Aux origines du breton, le glossaire vannetais du Chevalier Arnold von Harff. Seul un bon germaniste doublé d'un bretonnant natif, spécialiste des états anciens de la langue pouvait traiter ce redoutable corpus du xve siècle (époque de la rédaction du célèbre Catholicon, dictionnaire breton-latin-français, sur lequel il avait publié une étude dès 1975).
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L'OURS. HISTOIRE D'UN ROI DÉCHU (M. Pastoureau)
- Écrit par Patrick BOUCHERON
- 5 718 mots
Quant au mythique roi Arthur, son nom même en dévoile la nature ursine : art, dérivé du latin ursus, désigne l'ours en vieil irlandais. Il existe d'ailleurs un tabou sur le nom de l'ours, que l'on contourne par des périphrases (le « mangeur de miel » dans les langues slaves, ou le « Brun » dans les langues germaniques, d'où procède Bear en anglais, Bär en allemand, Björn en suédois, autant de qualificatifs à l'origine d'une abondante anthroponomie).
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IRLANDE
- Écrit par David GREENE et Pierre JOANNON
- 89 087 mots
- 9 médias
On sait fort peu de chose des premiers occupants de l'Irlande, que ce soit des communautés mésolithiques d'Ulster, des tribus néolithiques auxquelles renvoient les mégalithes de la Boyne, des populations de l'âge de bronze dont on repère la trace dans les monts Wicklow, et des vagues de guerriers celtes qui déferlent à partir du vie siècle avant J.