Vif-lent-vif
- Adjectif invariant en genre et en nombre
Définition
- en musique, tempo classique d'ouverture
"vif-lent-vif" dans l'encyclopédie
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Quintette à cordes n° 4, en la majeur, MYSLIVEČEK (Josef)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 558 mots
Forme Myslivecek a composé six quintettes à cordes, en trois mouvements, suivant le schéma vif, lent, vif, à l'exception du Quintette no 1, dont le premier mouvement est lent ; cinq de ces quintettes sont donc calqués sur la structure de la sinfonia d'opéra italienne des XVIIe et XVIIIe siècles (sinfonia avanti l'opera, ou ouverture, composée sur cette séquence vif, lent, vif).
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SONATE POUR PIANO EN SI MINEUR (F. Liszt)
- Écrit par Pierre BRETON
- 1 522 mots
Au début de l'âge classique, elle acquiert une structure en trois mouvements, généralement vif-lent-vif ; le style galant lui confère un caractère plus directement émotionnel. Joseph Haydn et Mozart y ajoutent jeu des contrastes et fantaisie. Beethoven enfin offre à la sonate pour piano – le plus souvent en quatre mouvements – des dimensions élargies, une conception architecturale et des couleurs quasi symphoniques.
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CONCERTO POUR VIOLON ET ORCHESTRE (J. Brahms)
- Écrit par Pierre BRETON
- 1 691 mots
- 1 média
Au début du xviiie siècle, dès L'estro armonico opus 3 (Amsterdam, 1711), Antonio Vivaldi en impose la forme – en trois mouvements : vif, lent, vif –, la nature – un virtuose s'oppose à l'ensemble de l'orchestre – et son instrument soliste de prédilection, le violon, auquel il va dédier plus de 240 concertos. À sa suite, les musiciens de l'époque baroque vont composer d'innombrables concertos pour violon.
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Concerto pour violon, hautbois, cordes et basse continue, VIVALDI (Antonio)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 336 mots
Forme Vivaldi porte à sa perfection la forme du concerto instrumental, en général plus bref que le concerto grosso, dont il dérive ; il réduit le nombre de ses mouvements à trois et adopte la succession de tempos vif, lent, vif, caractéristiques qui deviendront celles des concertos préclassiques et classiques. Il est aussi l'un des premiers à employer dans ses concertos la forme ritournelle, dans laquelle un refrain revient à plusieurs reprises.
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BOISMORTIER JOSEPH BODIN DE (1691-1755)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 780 mots
Paillard) ; cela est particulièrement sensible dans le concerto en trois mouvements : vif-lent-vif, mais aussi dans ses sonates, de style typiquement français, où l'influence italienne se manifeste uniquement par le fait qu'il y introduit la forme encore nouvelle du concerto italien en trois parties. Il faut noter encore sa retenue dans la ligne mélodique (dans l'arabesque), et le fait qu'il construit parfois plusieurs mouvements sur un même thème dont seule varie la présentation rythmique (c'est du « cyclisme » avant la lettre).