Vigoureux

"vigoureux" dans l'encyclopédie

• RAMIFICATION VÉGÉTALE

  • Écrit par Christian BOCK
  • 4 382 mots

  Il y a acrotonie ou basitonie selon que les rameaux les plus vigoureux proviennent des bourgeons de l'extrémité ou de la base du rameau ; il y a épitonie ou hypotonie selon que les plus vigoureux proviennent de la face supérieure ou inférieure des rameaux latéraux qui les portent. Ce qui est remarquable dans la ramification, c'est que tous les bourgeons ne se développent ni de la même façon ni en même temps.

• VAN DONGEN CORNELIS THEODORUS MARIE dit KEES (1877-1968)

  • Écrit par Charles SALA
  • 2 586 mots

  À partir de 1912, Van Dongen évolue et renonce aux grands aplats de couleur pure pour revenir à des mélanges de tons qui lui permettent d'obtenir des effets plus précieux mais qui demeurent vigoureux. Portraitiste mondain très sollicité, il va créer un type de femme aux yeux fortement soulignés, aux poses, aux parures et aux bijoux provocants (Madame Jasmy Alvin, 1925, coll.

• CLARI ou CLÉRY ROBERT DE (1170 env.-apr. 1216)

  • Écrit par Jean FAVIER
  • 612 mots

  Chevalier originaire de Picardie, qui participa à la quatrième Croisade, en 1204, et rédigea, au retour, un récit vigoureux et pittoresque, La Conquête de Constantinople. Au contraire de Villehardouin, Robert de Clari est un chevalier obscur, qui n'a pas su interpréter le détournement de la croisade contre l'empire grec, et qui s'est satisfait des explications simples qu'on lui a données.

• JINGOÏSME

  • Écrit par Roland MARX
  • 969 mots

  On reparlera de jingoïsme lors de la guerre des Boers de 1899-1902, puis pour caractériser les avocats d'un vigoureux effort de réarmement et d'une politique anti-allemande déterminée avant 1914, et encore pour qualifier la mentalité d'une large part de l'opinion publique une fois la victoire acquise en 1918. L'expression est moins utilisée aujourd'hui.

• ARCHILOQUE DE PAROS (716-664 av. J.-C.)

  • Écrit par Dominique RICHARD
  • 1 139 mots

  Sa versification est souple ; pour la raillerie, le vers iambique, qui tire probablement son origine du culte de Déméter où il s'inscrivait au rituel de certaines cérémonies sous la forme de plaisanteries gaillardes, lui prête son rythme incisif et vigoureux.