Vihara
- Nom masculin singulier
Définition
- monastère bouddhique
"vihara" dans l'encyclopédie
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AJAṆṬĀ
- Écrit par Rita RÉGNIER
- 12 428 mots
- 1 média
Au fond des vihāra nouvelle formule, un Bouddha colossal occupe la chapelle qui y a été ménagée. Il fait le geste de la prédication et c'est probablement à Ajaṇṭā que, en Inde proprement dite, on représente ce geste pour l'une des toutes premières fois. On trouve deux types d'images : ou bien le Bouddha est dans l'attitude de la méditation, et la sculpture appartient à la phase moyenne de l'activité mahāyānique d'Ajaṇṭā comme semble l'indiquer un faisceau d'indices concomitants dans les vihāra 1 et 2 ; ou bien le Bouddha est assis « à l'européenne » sur un trône royal « aux lions », et alors la sculpture se situe à une phase ultérieure (vihāra 16, 17 et 22).
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PĀLA, dynastie (VIIIe-XIe s.)
- Écrit par Roland BRETON
- 1 498 mots
C'est parce que cette province était parsemée de monastères bouddhistes, ou « Vihara », dont le plus grand à Odantapuri avait servi de modèle au Potala de Lhassa, que les Turcs lui donnèrent son nom actuel de Bihar.
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SĀRNĀTH
- Écrit par Rita RÉGNIER
- 8 768 mots
- 2 médias
Mais, peu avant 1150, une reine de Kanauj bâtit (ou rebâtit) un monastère au nord, le Dharmarājika-Jina-Vihāra ; son mur méridional divise le site en deux parties inégales. En 1194, une bande turque saccagea Sārnāth en même temps que Bénarès : à sa tête se trouvait Qutb ud-Dīn Aibak en personne, alors vice-roi de Delhi (tombée aux mains des musulmans deux ans auparavant).
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NĀLANDĀ
- Écrit par Rita RÉGNIER
- 9 993 mots
Huit monastères ( vihāra) s'ouvrent à l'ouest et deux au nord. Leur disposition varie peu. Un porche hypostyle y donnait accès à un vaste patio, pourvu d'un puits (et souvent d'un four) et cerné d'une galerie à colonnes sur laquelle s'ouvraient des cellules. Ces édifices comportaient un ou deux étages. Dans la cour du vihāra 1, deux chambres sont adossées au mur nord ; leur plafond voûté est réalisé à l'aide de briques de formes différentes ; une chapelle abritait une effigie colossale du Bienheureux et une estrade où probablement les professeurs prenaient place pendant les cours.
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AIHOLE
- Écrit par Bruno DAGENS et Anne-Marie LOTH
- 4 743 mots
Son plan rappelle celui des vihāra bouddhiques. Cette salle est éclairée par de nombreuses fenêtres aux écrans de pierre ajourée : trois grandes fenêtres finement ciselées sur chacun des côtés nord et sud. À l'arrière, quatre petites fenêtres, groupées par deux, et dont les écrans, assez semblables à ceux de la façade, sont en forme de roues (chaque rayon figure un poisson).