Vihuela
- Nom masculin singulier
Définition
- en musique, instrument à cordes d'origine espagnol, de la famille de la guitare et du luth
"vihuela" dans l'encyclopédie
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MILÁN LUIS (1490 env.-apr. 1561)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 812 mots
Vihueliste, compositeur et écrivain espagnol, qui vécut principalement à la cour de Ferdinand d'Aragon et, vraisemblablement, pendant quelque temps à la cour de Portugal, près de Jean III, auquel fut dédié son ouvrage principal, Libro de música de vihuela de mano, intitulado « El Maestro » (Valence, 1535-1536). Cet ouvrage, première tablature espagnole de vihuela (luth), contient à la fois des œuvres vocales accompagnées (villancicos espagnols et portugais, romances castillanes, sonnets italiens) et des pages instrumentales (fantaisies ou tientos, pavanes) où l'on trouve l'indication sonadas.
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VILLANCICO
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 947 mots
Vers 1500, le villancico évolue vers une forme de chanson pour soliste, chantant en portugais ou en espagnol et accompagné à la vihuela, sorte de luth (pour le cordage et l'accord) en forme de guitare. Parmi les auteurs de cette nouvelle forme figurent des maîtres de la vihuela, comme Luis Milán, Miguel de Fuenllana, Luys de Narváez, Alonso Mudarra, Enríquez de Valderrábano.
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GUITARE
- Écrit par Robert Jean VIDAL
- 22 055 mots
- 5 médias
L'instrument est appelé vihuela, du mot viula (dérivé lui-même de fidicula) utilisé par les troubadours. (Les Portugais conserveront violao pour désigner la guitare.) Dans sa célèbre Declaración de instrumentos musicales (1549 et 1555), Juan Bermudo écrit que pour transformer une guitare en vihuela, il suffit d'ajouter deux paires de cordes. En retirant ces dernières de la vihuela, on obtient une guitare.
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NARVÁEZ LUÍS DE (1re moitié XVIe s.)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 841 mots
Vihueliste renommé et compositeur espagnol, dont il nous reste l'œuvre qu'il dédia au commandeur de León, Dom Francisco de los Cobos, Los Seys Libros del Delphín de música de cifras para tañer vihuela (1538), ainsi que deux motets (De profundis, quatre voix et O salutaris, cinq voix). Il fut notamment au service de l'impératrice Isabelle et du futur Philippe II, qu'il accompagna en voyage dans les Flandres.
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VÁZQUEZ JUAN (1510 env.-env. 1560)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 933 mots
En raison de sa grâce et de sa limpidité, sa musique fut fort goûtée ; on en transcrivit beaucoup pour voix et vihuela (recueils de Alonso Mudarra, 1546, et de Enríquez de Valderrábano, 1547). En revanche, dans l'Agenda defunctorum à quatre voix (Séville, 1556), il s'en tient au plain-chant et à un contre point traditionnel quelque peu sévère.