Vilipender
- Verbe à l'infinitif
Définition
- (en langage recherché) décrier, traiter avec du mépris
"vilipender" dans l'encyclopédie
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ATOMIQUES ISLANDAIS, littérature
- Écrit par Régis BOYER
- 3 264 mots
C'est pourquoi l'apparition soudaine, autour de 1950, d'une phalange de jeunes poètes ouverts aux influences étrangères – notamment françaises, anglaises ou américaines – et décidés à révolutionner la poésie – dans sa forme davantage que dans son fond – a paru scandaleuse aux bons esprits qui ont cru vilipender ces écrivains en les traitant de « poètes atomiques » (atómskáld) : ils entendaient par là fustiger leur propension à tout détruire.
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SAGNOL WILLY (1977- )
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 4 399 mots
Willy Sagnol confirme toutes ses qualités lors de la Coupe du monde 2006 en Allemagne : sur le terrain, il réalise des prestations remarquables, notamment lors de la finale, malheureusement perdue (1-1, 5 tirs au but à 3) face à l'Italie ; en dehors, il est un des rares joueurs à affronter la presse en début de compétition, alors que les performances des Bleus sont plus que médiocres, et son franc-parler lui permet de vilipender vertement quelques anciennes gloires de l'équipe de France, qui se montrent trop critiques à son goût.
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HUYSMANS JORIS-KARL (1848-1907)
- Écrit par Françoise GAILLARD
- 7 980 mots
- 1 média
Huysmans, nouveau converti, retrouve son style pamphlétaire pour vilipender une religion qui descend dans la rue et s'encanaille dans la laideur et la vulgarité du siècle. Il préfère se retrancher dans la pureté des cloîtres qu'il voit, avec amertume, menacés par les lois sur les congrégations. Seule la théorie mystique de la substitution des souffrances, qu'expose Huysmans devenu hagiographe de Sainte Lydwine de Schiedam (1901), donne un sens à ce long constat pessimiste des misères humaines.
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VALLÈS JULES (1832-1885)
- Écrit par Pierre PILLU
- 8 172 mots
On a longtemps vu en lui l'écrivain de la Commune, soit pour exalter l'écrivain engagé, soit, le plus souvent, pour le vilipender et le traiter en pestiféré de la littérature. Il est certes impossible de méconnaître les risques qu'il assuma dans son engagement politique et de sous-estimer l'importance de la Commune dans son œuvre, mais celle-ci ne se réduit pas à un témoignage, quel qu'en soit l'intérêt historique et humain.
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CINGRIA CHARLES-ALBERT (1883-1954)
- Écrit par ETIEMBLE
- 9 201 mots
Et puis, a-t-on idée de vouloir convertir les Suisses romands en camelots du Roy de France ? À quoi bon prôner un temps le fascisme italien si c'est pour ridiculiser le culte de la jeunesse et se faire coffrer par les sbires de Mussolini ? Quand on vit en « pédéraste forcené » (Chessex) pourquoi vilipender le « camarade André Gide », ce « dispensateur de perversions pour la petite bourgeoisie » ? Quand on se choisit « passéiste », qu'on exalte le haut Moyen Âge, parce que c'est le temps de Liutprand, de Notker le Bègue, des neumes, et de cette civilisation de Saint-Gall qui élabora pour l'Église le plain-chant, les gens comprennent mal que vous soyez sensible à la musique syncopée de La Nouvelle-Orléans, que vous vous instituiez le champion d'Igor Stravinski.