Vindicative
- Adjectif féminin singulier
Définition
- portée à la vengeance
"vindicative" dans l'encyclopédie
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MARCION (85 env.-env. 160)
- Écrit par Richard GOULET
- 3 412 mots
La prise de conscience de cette opposition entre la justice vindicative de l'Ancien Testament et l'amour miséricordieux du Nouveau Testament a eu chez Marcion valeur d'illumination. Le Christ a révélé un Dieu radicalement différent du Dieu de l'Ancien Testament. Le surgissement de la révélation du Dieu de miséricorde discrédite irrévocablement l'ancienne disposition.
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ISHTAR
- Écrit par Daniel ARNAUD
- 3 746 mots
- 1 média
L'ambition vindicative est, en effet, un des traits de son caractère difficile : désireuse de s'emparer aussi du royaume des morts, elle échoue et ne peut échapper à la Terre-sans-retour qu'en y laissant, sans remords, son époux à sa place ; on ne connaît de déplorations rituelles sur la mort du dieu que par de maigres indices en Mésopotamie propre, mais on en trouve en Palestine qui sont bien attestées.
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HOLT JANY (1909-2005)
- Écrit par Raymond CHIRAT
- 3 867 mots
Vindicative, rusée et hypocrite, elle n'échappera pas aux retombées de la grâce. Enfin, elle incarne Sylvie, vouée par un sombre destin à retrouver la cathédrale enfouie où, jadis, officiaient les évêques cathares, dans La Fiancée des ténèbres (S. de Poligny, 1944). Par la suite, Jany Holt multiplie les mauvais choix au cinéma, à l'exception de Mademoiselle de La Ferté (Roger Dallier, 1949), chant du cygne où elle se joue des ambiguïtés du personnage de Pierre Benoit et le rend passionnant.
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LA CHANSON DES NIBELUNGEN (anonyme) Fiche de lecture
- Écrit par Florence BRAUNSTEIN
- 4 230 mots
- 1 média
Brünhild, la femme innocente, devient peu à peu vindicative et offensive. Le personnage de Kriemhild ne cesse lui aussi de s'enrichir et de se transformer. La douce fiancée, timide et aimante, du début devient peu à peu une veuve implacable et avide de vengeance. Même Hagen, pâle criminel et confident attaché à la reine, devient particulièrement féroce dans son dévouement à sa souveraine.
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HÉRACLÈS
- Écrit par Robert DAVREU
- 5 577 mots
- 3 médias
« Héros-Dieu », hêrôs théos (Pindare, Néméennes, III, 22), auquel une vie d'exploits et de souffrances valut, après la vie, l'immortalité (L'Odyssée, XI, 602), celui dont le vocable primitif est Alcide, « le Fort », doit le nom de « Gloire d'Héra » (Hêras cléos) à Apollon qui le lui donna en prévision des épreuves que la déesse vindicative devait lui envoyer et qui, sous ce nom, assurèrent son renom — ce n'est en effet pas d'Alcée, le père d'Amphitryon, que descend le héros, mais de Zeus, qui, sous les traits dudit Amphitryon, s'unit à son épouse, la vertueuse Alcmène —, symbole, dira Épictète (Entretiens), de la double filiation, humaine mais divine par-delà l'humaine, de l'homme, dont Héraclès exprime la nature et l'idéal.