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Violiste

  • Nom singulier invariant en genre

Définition

  1. en musique, personne qui joue de la viole, série d'instruments de musique dérivés de la vielle et comportant six ou sept cordes que l'on frotte avec un archet

"violiste" dans l'encyclopédie

  • FERRABOSCO II ALFONSO (1575 env.-1628)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 367 mots

    Compositeur, violiste et luthiste anglais, Alfonso  II doit sa renommée à ses pièces pour viole. Fils naturel du compositeur italien Alfonso Ferrabosco, Alfonso Ferrabosco II, ou le Jeune, naît vers 1575, probablement à Greenwich, peut-être à Londres. La reine Élisabeth Ire prend en charge son éducation musicale et il demeurera au service de la famille royale jusqu'à sa mort, en mars 1628 (il est enterré le 11 mars), à Greenwich.

  • VIOLE D'AMOUR

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 1 938 mots

    L'origine de cet instrument est controversée ; c'est le violiste anglais Daniel Farrant, musicien de Jacques Ier entre 1606 et 1625, qui l'aurait inventé. Au xviiie siècle, certaines violes d'amour ignorèrent les cordes sympathiques ; en revanche, elles étaient montées en cordes de laiton et non de boyau. Dans tous les cas, la viole d'amour est essentiellement un instrument soliste, un peu à la manière du quinton et du pardessus de viole, quoique ses emplois aient été ennoblis si l'on tient compte de la valeur de certaines œuvres où elle intervient.

  • MARAIS MARIN (1656-1728)

    • Écrit par Nicole LACHARTRE
    • 1 915 mots

    Violiste dans l'orchestre de l'Opéra de 1695 à 1710, il est souvent chargé par Lully de « battre la mesure ». Ses opéras, Alcide ou le Triomphe d'Hercule (1693), Ariane et Bacchus (1696), Alcyone (1706) et Sémélé (1709), sont très appréciés par la Cour, de même que ses pièces pour viole. En 1725, alors qu'il est en pleine gloire, il se retire. Ses ouvrages de théâtre, dans la tradition française, sont influencés par les principes de Lully : récitatif soumis à la métrique du vers, signification expressive des intervalles, les grands écarts étant réservés à la passion, à la violence, et les petits écarts aux sentiments modérés ; ses airs sont plus libres et plus ornés que ceux de son maître.

  • Les Folies d'Espagne, MARAIS (Marin)

    • Écrit par Alain FÉRON
    • 2 272 mots

    Auteur Marin Marais est l'élève du plus célèbre violiste de son temps, Monsieur de Sainte-Colombe. «Musicien du roi» dès 1676, il occupe le poste recherché d'«ordinaire de la Chambre du Roy pour la viole» de 1679 à sa retraite, en 1725. Lully est son maître et ami ; le style français de ce dernier se retrouve dans ses opéras (il en écrit quatre, dont Alcyone, 1706, célèbre pour ses effets orchestraux, en particulier sa «tempeste») et dans ses suites de pièces de viole.

  • VIOLE DE GAMBE

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 3 786 mots

    C'est le violiste français Jean Rousseau (1644-1700 env.), à la réputation de virtuose, qui publia chez Ballard en 1687 un Traité de la viole qui eut quelque retentissement et alimenta la polémique. Comparable à la viole de gambe ténor, le xviiie siècle connut aussi le baryton.

Recherche alphabétique

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