Virelai
- Nom masculin singulier
Définition
- en poésie, ancien poème de quatre strophes basé sur deux rimes
"virelai" dans l'encyclopédie
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VIRELAI
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 734 mots
Le virelai classique débute, comme le rondeau, par une strophe-refrain reprise après chacune des trois strophes-couplets de huit vers. De plus, la dernière partie de la strophe reprend ordinairement la mélodie du refrain. Le virelai a d'abord été une danse, puis une chanson à danser (ballettes du xiiie siècle). On rencontre la forme du virelai dans les laudi italiennes du xiiie siècle et, en Espagne, dans les cantigas de Santa Maria ; de même dans le villancico du xve siècle.
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MESSE NOTRE-DAME (G. de Machaut)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 1 374 mots
- 1 média
Musicien et poète, Guillaume de Machaut forge de nouvelles règles pour le lai, le virelai, la ballade et le rondeau. Il renouvelle l'expression musicale en retrouvant une spontanéité qu'un xive siècle sclérosé par l'importance de la technique avait oubliée. On a longtemps pensé que sa Messe Notre-Dame (Messe de Nostre Dame) avait été composée pour le sacre de Charles V à Reims, le 19 mai 1364, mais cette hypothèse a été abandonnée : cette messe à quatre voix date vraisemblablement du tout début des années 1360.
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LANTINS ARNOLD & HUGO DE (déb. XVe s.)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 392 mots
Dans la chanson profane, les deux Lantins témoignent d'une préférence pour le rondeau, forme évoluée du virelai, qu'ils traitent à deux voix (cantus, ténor) sur un instrument accompagnateur (contraténor). C'est à la chanson profane que la messe a emprunté l'usage d'une voix solo avec ténor et contraténor confiés aux instruments. Ainsi, dans un Gloria de Hugo, les voix chantent le triplum et le ténor, tandis qu'un instrument joue le contraténor.
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SÉQUENCE, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 815 mots
La séquence est une étape qui conduit à la chanson populaire française (lai) et à l'ars nova (rondeau, virelai).
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Le Chant des oiseaux, JANEQUIN (Clément)
- Écrit par Alain FÉRON
- 1 992 mots
Elle marque en cela une rupture avec l'inspiration de la «lyrique courtoise» du XVe siècle et se constitue en une forme musicale plus libre que la ballade, le virelai ou le rondeau (les trois formes courantes des chansons des XIVe et XVe siècles), qui vont bientôt tomber en désuétude. Ses thèmes sont plus diversifiés ; l'amour s'y fait plus sensuel, plus «gaulois» ; la farce, ses personnages pittoresques et son univers pénètrent alors la chanson.