Viril
- Adjectif masculin singulier
Définition
- qui appartient au sexe mâle
- au figuré, d'une grande énergie, puissant, ferme
"viril" dans l'encyclopédie
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PRIAPE
- Écrit par Maurice OLENDER
- 5 327 mots
Des fragments de mythes racontent comment le nouveau-né Priape fut rejeté par sa mère Aphrodite, précisément en raison de sa difformité et de son membre viril disproportionné. Ce geste d'Aphrodite, un autel romain d'Aquilée en témoigne encore, où l'on voit la belle déesse se détourner du berceau de l'enfant que les textes qualifient d'amorphos — de laid et de difforme.
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PRAXITÈLE (env. 390-env. 335 av. J.-C.)
- Écrit par Martine Hélène FOURMONT
- 3 237 mots
- 3 médias
Praxitèle s'attache à traiter l'adolescence, le nu viril au repos et l'épanouissement féminin. Le Satyre verseur est vraisemblablement son œuvre la plus ancienne. Par sa matière, le bronze, sa présentation frontale et son thème même, elle demeure assez proche des réalisations de Polyclète, mais le balancement oblique des bras crée un rythme nouveau.
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YILI
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 949 mots
Il traite surtout du rituel domestique des clans nobles : imposition du bonnet viril, mariage, tir à l'arc, banquets, deuil, cérémonies funèbres, sacrifices aux ancêtres. À ce titre, l'ouvrage a servi jusqu'à l'époque moderne de manuel du cérémonial orthodoxe. Le Yili a été traduit en français par le R. P. Couvreur (1916).
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ÉPIGONOS (2e moitié IIIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 1 536 mots
Schober a proposé la reconstitution d'un groupe monumental, placé sur une base circulaire et comprenant au centre le groupe Ludovisi et sur le pourtour quatre statues de Galates blessés ou mourants ; parmi elles, nous connaissons la statue du Galate mourant du musée du Capitole, un torse viril du musée de Dresde et la tête d'une femme galate du musée national de Rome.
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PHALLUS
- Écrit par Claude CONTÉ, Maurice OLENDER et Moustapha SAFOUAN
- 31 570 mots
Né d'une vision physiologique qui prédisposait l'organe viril à devenir une abstraction métaphysique, le phallus grec a pu, jusqu'à nos jours, inspirer de nombreuses allégories. C'est que le phallus a été pensé au cœur d'une biologie aristotélicienne qui considérait, dans une rigoureuse asymétrie face au mâle, la femelle comme étant la matière, un réceptacle passif et une productrice de sperme stérile.