Viscéraux
- Adjectif masculin pluriel
Définition
- relatif aux viscères, nom générique des organes internes contenus dans le ventre, la tête, le thorax
- au figuré, très profond, qui surgit du plus profond de soi en parlant des sentiments
"viscéraux" dans l'encyclopédie
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SCAPHOPODES
- Écrit par Andrée TÉTRY
- 1 725 mots
Le système nerveux rappelle celui des bivalves : l'animal possède des ganglions cérébroïdes, pleuraux, pédieux, viscéraux et buccaux. Comme organes des sens, on a des cirres, des statocystes, un organe subradulaire. Les sexes sont séparés, le développement libre. Animaux marins enfouis dans le sable vaseux, inclinés à 450, ils vivent à des profondeurs variées, du niveau des basses mers à plus de quatre mille mètres de fond, mais leur extrémité postérieure, par où s'effectue la circulation de l'eau, sort du substratum.
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PÉRITONITE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 2 308 mots
État inflammatoire de la séreuse péritonéale avec réaction au niveau des feuillets pariétaux et viscéraux, et création d'un épanchement dans la cavité péritonéale. Sur le plan anatomique, on distingue les péritonites généralisées de la grande cavité, des péritonites localisées dites plastiques, survenant autour d'un foyer infectieux (exemple : péritonite plastique appendiculaire).
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ECZÉMA
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 2 984 mots
- 1 média
Le traitement interne comporte des sédatifs divers, des antihistaminiques, la correction des troubles viscéraux ou hormonaux constatés. La désensibilisation, le plus souvent illusoire (sauf vis-à-vis des agents aminés et des pneumallergènes dans l'eczéma atopique), exige des indications rigoureuses. La corticothérapie générale demeure une mesure d'exception.
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MÉLIOÏDOSE
- Écrit par Jean-Michel ALONSO
- 4 164 mots
Ces dernières revêtent : – des formes aiguës : le plus souvent mortelles en quelques jours, après l'apparition des signes dénotant la maladie (fièvre, dyspnée, confusion, ataxo-adynamie, collapsus, accompagnés parfois d'éruptions cutanées érythémateuses ou pustuleuses) ; – des formes subaiguës : les plus fréquentes et les plus typiques du fait de la présence d'abcès viscéraux suppurés, avec prédominance d'atteintes pulmonaires caractérisées par un syndrome de condensation évoluant vers l'excavation ; les adénopathies, qui sont constantes, évoluent elles aussi vers la suppuration ; – des formes chroniques : mélioïdose localisée, mais dont le siège est sans relation directe avec la voie de contamination (les pneumonies atypiques, les arthrites, les ostéites fistulisées, les abcès musculaires, les collections purulentes du tissu conjonctif) ; l'évolution peut s'étaler sur plus de dix ans ; – des formes latentes : l'atteinte d'une personne vivant dans un pays réputé indemne de cette infection, des années après un séjour en zone d'endémie (cas des militaires rapatriés du Sud-Est asiatique), traduit la décompensation d'une infection latente chez un porteur asymptomatique à la suite de facteurs déclenchants tels que brûlures étendues, diabète, voire antibiothérapie.
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GRENIER JEAN (1898-1971)
- Écrit par Jeannine ETIEMBLE
- 4 959 mots
C'est qu'une angoisse foncière hantait Jean Grenier, angoisse à propos de laquelle il écrivait, dès 1924, que Freud aurait eu plus d'un mot à lui dire touchant « ce fond obscur de l'inconscient » ; ce qui explique et sa pudeur, et qu'il ait voulu révéler à quelques élus cette Philosophie de Jules Laquier en laquelle il pouvait se retrouver : angoisse du choix, impératifs viscéraux de la liberté.