Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Vitalisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en philosophie, théorie qui attribue à la vie une force propre, un principe autre que celui de l'âme ou des phénomènes physico-chimiques

"vitalisme" dans l'encyclopédie

  • VITALISME

    • Écrit par Marie-Christine MAUREL
    • 20 716 mots
    • 5 médias

     » La « vitalité du vitalisme » permettra-t-elle que la biologie advienne réellement après la physique, la dépassant et l'englobant : une méta-physique en quelque sorte ?

  • PAPINI GIOVANNI (1881-1956)

    • Écrit par Sandro BRIOSI
    • 4 063 mots

    Il développe ces idées dans la revue Leonardo qu'il créa à Florence en 1903 et qui se présente comme l'une des premières manifestations du vitalisme, doctrine qui, au cours des années suivantes, jouera un rôle important dans la culture italienne. Soumise aux influences de Stirner, de Bergson, de Blondel, on doit néanmoins accorder à cette revue le mérite d'avoir fait connaître en Italie le pragmatisme, malgré l'interprétation déformante de Papini qui attribuait à W.

  • DRIESCH HANS (1867-1941)

    • Écrit par Jane M. OPPENHEIMER et Encyclopædia Universalis
    • 4 472 mots

    Ses études sur l'induction embryonnaire, l'action des enzymes, et les interactions entre noyau et cytoplasme ont conduit à des recherches toujours d'actualité, mais hors du cadre du vitalisme. En 1935, sous la pression des nazis, Driesch est contraint de prendre sa retraite, mais il continue à écrire jusqu'à sa mort.

  • WROŃSKI HOËNÉ (1776-1853)

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 5 211 mots

    Comme Schelling, il propose une synthèse du vitalisme leibnizien et de la théorie kantienne de la finalité interne. À la suite de Spinoza, il fait résider l'absolu dans l'esprit-corps, ou corps-esprit, mais, voulant réfuter le monisme spinoziste, il affirme que l'être, pour devenir vie, doit se faire triade en se changeant en 4 pour revenir à 1, sans que le passage du 1 au 3 signifie contradiction ou schizophrénie interne.

  • DUTROCHET RENÉ JOACHIM HENRI (1776-1847)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 893 mots

    Très opposé au vitalisme, il s'efforça de démontrer la similitude des fonctions biologiques des plantes et de celles des animaux, de telle sorte que la plupart de ses travaux se portèrent sur la physiologie comparée, montrant l'universalité des échanges gazeux chez les êtres vivants et soulignant la généralité de la structure cellulaire. Il fut l'un des pionniers de la technologie physiologique en construisant son osmomètre (dispositif pour mesurer la pression osmotique) et en utilisant la technique des couples thermoélectriques pour déceler la production de chaleur dans le tissu musculaire et chez certains végétaux : « Il n'y a qu'une seule physiologie, disait-il, science du fonctionnement des êtres vivants », affirmation fondée sur sa conviction que les phénomènes vitaux peuvent être expliqués en termes d'activités physiques et chimiques.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.