Vitrier
- Nom masculin singulier
Définition
- celui qui fait commerce ou pose les vitres
"vitrier" dans l'encyclopédie
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PLASTIC
- Écrit par Stanislas de CHAWLOWSKI
- 974 mots
Explosif pâteux à base d'hexogène ou de pentrite, le plastic, ou explosif plastique, présente une consistance analogue à celle du mastic de vitrier, mais il ne durcit pas. Il est caractérisé par une brisance élevée et une bonne puissance. Il ne s'altère pas au contact de l'eau ; il nécessite l'emploi d'un détonateur pour exploser. On le prépare en malaxant le produit de base avec un mélange plastifiant constitué d'hydrocarbures liquides et d'un élastomère.
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LE SPLEEN DE PARIS, Charles Baudelaire Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 5 732 mots
- 1 média
La violence latente de la cité appelle enfin, outre la raillerie constante de Baudelaire, l'acte gratuit, acte poétique par excellence, qui porte le mystificateur à l'« infini de la jouissance » (« Le Mauvais Vitrier »). La question de l'interprétation du Spleen de Paris. Petits Poèmes en prose, recueil inachevé, est toujours en suspens, ainsi que celle du rapport qu'il entretient avec Les Fleurs du mal et notamment avec la section de ce recueil poétique, les « Tableaux parisiens ».
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ROCHE DANIEL (1935-2023)
- Écrit par Michel DELON
- 6 199 mots
- 1 média
Journal de ma vie (1982), édition critique du journal de Jacques-Louis Ménétra, compagnon vitrier qui vit à Paris la crise de l'Ancien Régime et les étapes de la Révolution, illustre ce réalisme qui fait passer d'un royalisme sans problème à un républicanisme tranquille, mais aussi la lente transformation culturelle grâce à laquelle un anonyme prend la parole, s'inscrit dans la mémoire, individualise son jugement.
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LE SPLEEN CONTRE L'OUBLI. JUIN 1848 (D. Oehler) Fiche de lecture
- Écrit par Daniel OSTER
- 9 124 mots
Des poèmes comme « Le Mauvais Vitrier », « Assommons les pauvres ! » ou « Le Gâteau » feignent de mettre au compte d'une déviance privée – celle du dandy ou celle qui témoignerait « d'une pathologie qui s'ignore » – ce qui n'est jamais que l'éternel retour de l'horreur. Ce geste poétique se confond exactement avec la trace qui s'exprimait comme réminiscence dans « Le Cygne » sous la forme du « je pense à » : « Je pense aux matelots oubliés dans une île / Aux captifs, aux vaincus !.
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ALEMBERT JEAN LE ROND D' (1717-1783)
- Écrit par Michel PATY
- 15 810 mots
- 2 médias
Le savant et l'encyclopédiste Né le 16 novembre 1717, abandonné par sa mère, la marquise de Tencin, sur les marches de l'église Saint-Jean-le-Rond à Paris – d'où son nom –, Jean Le Rond d'Alembert fut recueilli et élevé par la femme d'un vitrier, Mme Rousseau, chez qui il demeura jusqu'à l'âge de quarante-huit ans. Son père, le chevalier Destouches, fit en sorte de subvenir à ses besoins et de lui procurer la meilleure éducation.