Vitrifiable
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- qui peut être vitrifié, revêtir une surface d'un produit transparent comme du verre
"vitrifiable" dans l'encyclopédie
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BECHER JOHANN JOACHIM (1635-1682)
- Écrit par Georges BRAM
- 1 272 mots
Pour lui, les métaux et, en général, les matériaux, sont composés de trois terres, la « terre mercurielle », la « terre vitrifiable » et la « terre inflammable ». Cette terre inflammable est à l'origine de la notion de phlogistique que développera Georg Ernst Stahl (1660-1734) qui réédita les plus importantes œuvres de Becher en 1702. Auteur abondant, Becher a laissé des publications de théologie, de philosophie, de mathématiques, d'histoire et d'économie ; il proposa aussi un langage universel de son invention.
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TERRES, chimie
- Écrit par Georges KAYAS
- 2 296 mots
Stahl (1660-1734) ne retiennent que trois éléments parmi les quatre corps platoniciens : la terre, l'eau et l'air, mais définissent trois espèces de terre : la terre vitrifiable, la terre sulfureuse et la terre mercurielle. Un siècle après Newton (1642-1727), la terre est encore « un corps solide qui sert de base à tous les autres corps de la nature ; toutes les expériences et les analyses de la chimie, lorsqu'elles sont poussées jusqu'où elles peuvent aller, nous donnent une terre.
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PHLOGISTIQUE
- Écrit par Georges KAYAS
- 4 176 mots
Becher pensait que tous les corps composés contiennent, en proportions différentes, trois espèces de terre : la terre vitrifiable, la terre sulfureuse ou inflammable et la terre mercurielle. C'est à cette deuxième terre, sulfureuse ou inflammable, que Stahl a donné le nom de phlogiston ou phlogistique. Ce « principe du feu » dérive lui-même du principe alchimique soufre ; c'est « du soufre presque pur » qui ne laisse aucun résidu après combustion, un « feu en puissance » qui, pendant la combustion des matières organiques (graisses, huiles, bois, etc.
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ALEXANDRIE
- Écrit par André BERNAND, Jean-Yves EMPEREUR et Jean-Marc PROST-TOURNIER
- 31 161 mots
- 3 médias
Parmi les multiples industries artisanales de la ville, il faut citer celle du verre, dont Strabon (XVI, 25) nous apprend qu'elle était favorisée par la nature du sable vitrifiable qu'on trouvait en Égypte ; celle de la poterie, dont témoignent les découvertes faites dans les nécropoles ; le travail du métal, les produits textiles, la parfumerie, la papeterie, les mosaïques.
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VITRAIL
- Écrit par Catherine BRISAC et Louis GRODECKI
- 32 534 mots
- 6 médias
On découpe les verres (au fer rouge ou au diamant) selon un dessin préalablement établi (table de bois au Moyen Âge, puis support souple), et on les assemble pour juger de l'effet ; on procède ensuite à la peinture des verres au moyen d'une peinture vitrifiable ( grisaille), mêlant des oxydes métalliques au verre pilé et à un délayant. Ces verres sont ensuite recuits dans un four (environ 600 0C) pour que la grisaille s'incorpore à la surface du verre ramolli par la chaleur.