Vitriolé

"vitriolé" dans l'encyclopédie

• DÉCOUVERTE DE L'HYDROGÈNE PAR CAVENDISH

  • Écrit par Bernard PIRE
  • 4 000 mots

  En faisant réagir sur du zinc, du fer et de l’étain diverses solutions d’acide vitriolé (l’acide sulfurique) ou d’esprit de sel (l’acide chlorhydrique), il récupère et analyse le dégagement gazeux ; il le mélange à de l’air en des proportions variables et étudie la force de l’explosion résultant de l’approche d’une flamme. Il montre aussi qu’il n’est pas soluble dans l’eau ou l’ammoniaque.

• FULLER BLIND BOY (1907-1941)

  • Écrit par Gérard HERZHAFT
  • 2 940 mots

  Détesté de la seconde épouse de son père qui le vitriole et le rend aveugle, le jeune Blind Boy est obligé, pour gagner sa vie, de chanter et jouer dans les rues des villes de la tobacco belt (« ceinture du tabac ») : Winston-Salem, Durham, Richmond. Il absorbe avec une grande facilité le jeu de tout ceux qu'il entend, collègues musiciens (Reverend Gary Davis) ou disques (Blind Blake, Josh White), et s'affirme comme un remarquable guitariste, au fingerpicking délié et plein de dextérité, mêlant les accords du blues aux rythmes syncopés du ragtime.

• TZARA TRISTAN (1896-1963)

  • Écrit par Noël ARNAUD
  • 10 580 mots
  • 1 média

  Sous sa plume, le « Manifeste dada 1918 » (dans Dada 3 qui porte en exergue sur sa couverture une phrase de Descartes : « Je ne veux même pas savoir qu'il y a eu des hommes avant moi ») vitriole toutes les valeurs et lance l'appel à la subversion totale, soutient la prééminence de la vie et de l'acte sur les arts et les idées, invite à jeter bas les idoles et tend sur l'Europe revenue à la paix, une paix baignée de sang et de boue, le cordon Bickford de Dada : « .

• MAQUILLAGE

  • Écrit par Dominique PAQUET
  • 29 175 mots
  • 2 médias

  On trouve trace dans les journaux d'acteurs de pratiques inventives pour se fabriquer un visage vitriolé au rouge raisin, une peau pustuleuse grâce à des petits bouts d'éponge fardés de vert, ou des traits ridés avec une couche de poussière. L'apparition des fards Leichner (1873), du nom d'un baryton qui a commercialisé les premiers fards de théâtre, en développant les gammes, les produits et les estompes, permet de typologiser les visages peints selon les emplois : vieux père, ingénue, financier, rastaquouère, paysan, duègne.