Vive-eau
- Nom féminin singulier
Définition
- la plus forte marée, celle de la nouvelle ou de la pleine lune (s'oppose à "morte-eau")
"vive-eau" dans l'encyclopédie
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PLAGES
- Écrit par Jean-Pierre PINOT
- 44 760 mots
- 9 médias
Les barres de haute mer construites à chaque marée sont échelonnées sur l'estran en période de déchet (diminution du marnage entre la vive-eau et la morte-eau) et les couples barre-bâche rendent le profil d'ensemble assez irrégulier. En période de revif (augmentation du marnage entre morte-eau et vive-eau), au contraire, les barres anciennes sont repoussées et, au terme de la période, à la vive-eau, toute la masse des barres construites pendant la quinzaine précédente peut être rassemblée en une seule accumulation, en haut d'estran.
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MANCHE
- Écrit par Jean-Pierre PINOT
- 13 705 mots
- 1 média
Le long du cap de la Hague, au raz Blanchard, le courant atteint huit nœuds (4 m/s) en vive-eau, et on a observé plus de dix nœuds en vive-eau exceptionnelle. Même au large, des courants de deux nœuds et demi se font sentir à chaque mi-marée. Les houles dominantes sont celles qui viennent de l'Atlantique nord et ont déjà été réfractées en traversant la mer Celtique ; fortement freinées sur le fond, ces houles longues engendrent des déplacements d'eau.
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PHÉOPHYCÉES ou ALGUES BRUNES
- Écrit par Jean FELDMANN
- 15 425 mots
- 7 médias
Elles vivent pour la plupart dans l'étage infralittoral ou à la limite inférieure de l'étage médiolittoral, n'émergeant que peu de temps, lors des marées de vive-eau, mais pouvant atteindre 20 ou 30 m de profondeur. Dans l'Atlantique Nord, ce sont surtout les genres Laminaria et Alaria qui dominent depuis l'océan Arctique. Plus au sud, le genre Saccorhiza est caractéristique des côtes européennes et marocaines.
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ÉPICONTINENTALES MERS
- Écrit par Jean-Pierre PINOT
- 10 116 mots
- 2 médias
C'est ainsi qu'en Manche, et dans le sud de la mer du Nord, les courants de marée sont généralement, lors de la vive-eau, supérieurs à deux nœuds (un mètre par seconde). Ils sont encore plus forts dans les détroits (pas de Calais, détroit d'Ormouz). Ces courants sont souvent plus rapides le long de certains itinéraires préférentiels, parfois spécialement affectés au flot ou au jusant.
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NORD MER DU
- Écrit par Alain PERRODON et Jean-Pierre PINOT
- 24 164 mots
- 11 médias
De grands cataclysmes résultent en mer du Nord des ondes de tempête engendrées par les vents du nord et de l'ouest dus à des dépressions passant sur le nord de la mer : les eaux repoussées vers le sud, puis vers l'est, par ces vents peuvent provoquer des surélévations de niveau supérieures à 2 mètres, qui sont catastrophiques lorsqu'elles coïncident avec des pleines mers de vive-eau.