Viveur
- Nom masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à une vie dissolue
Employé comme nom
- celui qui mène une vie dissolue
"viveur" dans l'encyclopédie
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DES BARREAUX JACQUES (1599-1673)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 1 519 mots
Son incroyance tapageuse (qui lui attire quelques mésaventures mais ne résiste ni à la maladie ni, semble-t-il, à l'approche de la mort), sa réputation de viveur et d'« illustre débauché », l'amitié qui l'a lié à Théophile de Viau (mais qu'il aurait volontiers reniée lorsqu'elle devint dangereuse) font de ce personnage, chez qui la force de caractère n'égale pas la vigueur de l'intelligence, une figure de proue du libertinage au xviie siècle.
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DORAT CLAUDE (1734-1780)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 1 948 mots
Fantaisiste, touche-à-tout, viveur, Dorat fut autant victime de sa prodigalité et de son imprévoyance que d'une opinion publique gagnée à la philosophie. Son persiflage impénitent cache mal un amour-propre toujours à l'épreuve. Il n'entra pas à l'Académie française et mourut au bord de la misère. On a parlé, non sans dérision, de l'école de Dorat ; ses disciples, à commencer par le bizarre Michel de Cubières (1752-1820 — il se faisait appeler Dorat-Cubières), sont loin de le valoir.
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WINDGASSEN WOLFGANG (1914-1974)
- Écrit par André TUBEUF
- 2 553 mots
Sortant à peine de sa spécialité wagnérienne pour un Florestan de Fidelio, un Otello, un Empereur de La Femme sans ombre, un Eisenstein de La Chauve-Souris occasionnels (pour Böhm il sera même une fois un savoureux prince Orlofsky, saisissante silhouette de viveur blasé, à la Oscar Wilde), Windgassen défendit la cause des Heldentenöre jusqu'à 1970, abordant en même temps la direction d'acteurs et siégeant au fauteuil directorial de l'Opéra de Stuttgart, qui fut sa maison mère de bout en bout d'une carrière qui le mena sur toutes les scènes du monde.
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GEORGE IV (1762-1830) roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande et roi de Hanovre (1820-1830)
- Écrit par Pierre JOANNON
- 3 346 mots
- 1 média
Il avait à son actif de grandes et belles réalisations (Buckingham Palace, Regent Street, Regent Park) mais, comme son ami George Brummel, il était un dandy blasé et viveur. Il ambitionnait d'être « le premier gentleman d'Europe » plus que le souverain du royaume le plus puissant de son temps. William Thackeray l'a férocement épinglé : « Ce George, qu'était-il ? J'examine toute sa vie et je ne vois qu'une courbette et un sourire amer.
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MASTROIANNI MARCELLO (1924-1996)
- Écrit par Alain GAREL
- 8 944 mots
- 2 médias
La vedette Bien que déjà « vedette invitée », en compagnie de Totò, auprès de Vittorio Gassman dont c'était le premier rôle comique, sur I soliti ignoti (Le Pigeon, 1958) de Mario Monicelli, Marcello Mastroianni accède réellement à la célébrité en 1960, avec l'extraordinaire succès que connaît La dolce vita (La Douceur de vivre) de Federico Fellini, dans lequel il incarne un journaliste mondain et viveur.