Vizir
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, ministre d'un sultan dans l'ancienne Turquie
"vizir" dans l'encyclopédie
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VIZIR ou WAZĪR
- Écrit par Georges BOHAS
- 1 439 mots
L’étymologie du terme wazīr (vizir) est fort controversée. Si l’accent a longtemps été mis sur son origine pahlavi, c’est le caractère arabe du terme — wazīr, de la racine trilitère wzr — qui a ensuite retenu l’attention, le mot servant à désigner, de manière large et vague, « celui qui aide à porter un fardeau ». Quant à la fonction elle-même, elle se caractérise par son aspect fluctuant et imprécis, recouvrant tantôt une responsabilité purement administrative, tantôt une véritable suppléance du calife pour inclure alors le commandement militaire suprême et la direction politique de l’État.
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TJATY
- Écrit par Yvan KOENIG
- 5 510 mots
- 1 média
Peut-être à la fin de l'époque ramesside n'existait-il plus qu'un seul vizir ? Le vizir se situe au sommet de la pyramide administrative égyptienne. Son rôle et sa fonction nous sont relativement bien connus grâce à des textes tels que « L'Installation du vizir » ou « L'Instruction du vizir ». Ces textes remontent à la XVIIIe dynastie, fondée en ~ 1580 par Amôsis ; cependant certains détails ont pu faire croire que ces textes avaient été composés à une époque antérieure à la XIIIe dynastie, fondée en ~ 1785.
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KÖPRÜLÜ LES
- Écrit par Robert MANTRAN
- 2 150 mots
- 1 média
Un autre gendre de Mehmet Köprülü, Siyavuch paṣa, est grand vizir de mars 1687 à mars 1688 ; en octobre 1689, Köprülüzadé Mustafa paṣa (deuxième fils de Mehmet Köprülü) devint grand vizir et remit en ordre les finances et l'armée de l'empire. Un autre Köprülü, Amdjazadé Hüseyin paṣa, grand vizir de 1697 à 1702, eut le triste privilège de signer la paix de Karlowitz (28 janv.
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AMIR KABIR, MIRZĀ TAQĪ KHAN NEZĀM dit (1804/05 env.-1852)
- Écrit par Jean CALMARD
- 4 203 mots
Né vers 1804-1805, dans un village du Farahān (au nord de Arak), il était le fils d'un cuisinier de Mirzā ‘Isā Bozorg Qā'em Maqām, vizir du prince héritier ‘Abbās Mirzā. Ce vizir se chargea de l'éducation de Mohammad Taqi et en fit son secrétaire. À sa mort (1822), Mohammad Taqi passa au service de son fils aîné, Mirzā Abu'l-Qāsem Qā'em Maqām, qui devint vizir de Mohammad Shāh et fut assassiné peu après son entrée en fonction (1835).
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MOU'ĪN AL-DIN SULAYMĀN PERVĀNÈ (mort en 1277)
- Écrit par Robert MANTRAN
- 2 565 mots
Fils d'un vizir du sultan seldjoukide Kaykhosraw II (1237-1246), Mou'īn al-din Sulaymān occupe très tôt des postes importants et est gouverneur de la province de Tokat, puis de celle d'Erzindjan ; il reçoit en 1256 le titre de Pervānè, correspondant à peu près à celui de grand vizir : de fait, durant cette période où les trois fils de Kaykhosraw se disputent sa succession, Mou'īn al-din assure la direction des affaires du sultanat.