Voïvode

"voïvode" dans l'encyclopédie

• VOÏVODE ou VOÏEVODE

  • Écrit par Jean BÉRENGER et Wladimir VODOFF
  • 2 344 mots

  Dans la Hongrie médiévale, le terme de voïvode désigne le représentant que le roi nommait en Transylvanie. Du xiiie au xvie siècle, le voïvode joue le rôle d'un vice-roi nommant les préfets des sept comitats, contrôlant l'administration de ces derniers ; il commande aussi le contingent militaire transylvain lors de la convocation de l'ost féodal. Le plus célèbre voïvode (en hongrois vajda) fut Jean Zapolya, qui se fit élire roi par la diète après la bataille de Mohács en 1526 et combattit sa vie durant Ferdinand Ier de Habsbourg.

• KÁLMÁN (1068-1116) roi de Hongrie (1095-1116) roi de Croatie et Dalmatie (1102-1116)

  • Écrit par Jean BÉRENGER
  • 1 209 mots

  Pour rendre plus efficace l'administration des provinces lointaines, Kálmán institue la charge de « voïvode » pour la Transylvanie et celle de « ban » pour la Croatie.

• BOTEV CHRISTO (1848-1876)

  • Écrit par Roger BERNARD
  • 5 941 mots

  Écrivain révolutionnaire et voïvode bulgare, Christo Botev est né à Kalofer et mort à Yolkovitsa (près de Vratsa, dans les montagnes du nord-ouest de la Bulgarie) en combattant contre les Turcs à la tête d'une troupe de volontaires bulgares venus de Roumanie. Les années 1863-1866 qu'il passa à Odessa lui permirent de s'initier à la littérature révolutionnaire de l'époque.

• ORDIN-NACHTCHOKINE AFANASSI LAVRENTIEVITCH (1605 env.-1680)

  • Écrit par Denise EECKAUTE
  • 3 614 mots

  Il est remarqué par Alexeï Mikhaïlovitch, nommé voïvode, boyard proche, puis chef du Posolski Prikaz (Prikaz des ambassadeurs, chargé des Affaires étrangères) et dirige en fait l'État de 1667 à 1671. Son œuvre est multiple. Instruit apparemment par les révoltes de 1650, il réforme le statut des villes du Nord-Ouest en leur accordant l'autonomie de gestion et en introduisant l'élection des magistrats par les notables.

• HUNYADI JÁNOS (1407 env.-1456)

  • Écrit par Lajos ELEKES et Encyclopædia Universalis
  • 4 085 mots

  Il est nommé voïvode (gouverneur) de Transylvanie, comte de Temes (auj. Timis, Roumanie), capitaine de Belgrade et chef militaire de tout le système de défense des frontières du sud. Dans les années qui suivent, il repousse les Turcs au-delà des frontières de la Hongrie et même de la Valachie voisine. À la mort du roi Habsbourg Albert II, également roi de Hongrie, Hunyadi soutient l'élection du jeune roi polonais Ladislas III (Ulászló Ier de Hongrie) dans l'espoir d'obtenir un appui efficace pour lancer une croisade contre les Turcs.