Vocalisation
- Nom féminin singulier
Définition
- en phonétique, changement d'une consonne en voyelle, phonème caractérisé par le libre écoulement de l'air expiré (non-consonantique)
- en musique, action d'exécuter des vocalises
"vocalisation" dans l'encyclopédie
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VOCALE DISTRIBUTION
- Écrit par Sophie COMET et Denis MORRIER
- 27 217 mots
Elle est jeune et belle, elle sera soprano. Il est jeune et beau, il sera ténor. Ils s'aiment et devraient avoir l'avenir pour eux. Mais un troisième, dont l'ardeur amoureuse pour la première n'est pas payée de retour, perturbe la quiétude du couple. À tout le moins se pose-t-il en trublion. Il sera baryton (parfois, basse). Au xixe siècle, l'image de ce trio opératique est si rebattue qu'elle en devient cliché, et l'on pourrait multiplier à plaisir les exemples : Leonore-Florestan-Pizarro (Fidelio, Beethoven, 1805, 1806, 1814), Agathe-Max-Kaspar (Le Freischütz, Weber, 1821), Elsa-Lohengrin-Friedrich von Telramund (Lohengrin, Wagner, 1850), Mireille-Vincent-Ourrias (Mireille, Gounod, 1864), Desdemona-Otello-Iago (Otello, Verdi, 1887), Floria-Mario-Scarpia (Tosca, Puccini, 1900), Rosario-Fernando-Paquiro (Goyescas, Granados, 1916), et tant d'autres encore.
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JÉHOVAH
- Écrit par André PAUL
- 1 029 mots
C'est ainsi que, pour les commodités de la lecture et lorsque la vocalisation se fixa par écrit (grâce aux travaux de la massore), on plaça sous les consonnes YHWH les voyelles des mots adônay ou Élohim. Conformément aux règles de la vocalisation, les massorètes ont introduit un e très bref sous la consonne Y et non un a (le a de adônay) et ils ont écrit Yehowah (c'était le ketib ; en araméen : « ce qui est écrit ») pour, en fait, lire adônay (c'était le qerê ; en araméen : « ce qui est lu »).
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VOCALISE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 355 mots
Les vocalises sont aussi un exercice de chant qui, grâce à des formules appropriées, permet d'acquérir une bonne technique de vocalisation. La vocalise eut une valeur magique (chez les gnostiques, par exemple) ; saint Augustin évoque, sous le nom de jubilus, la capacité expressive de la joie par la musique vocale « sans paroles » (alléluia) ; c'est ce que les mots sont incapables d'exprimer.
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GENIZAH DU CAIRE
- Écrit par André PAUL
- 1 498 mots
On était désormais à même de reconstituer les étapes de sa vocalisation (de la « massore ») : bien des fragments de la genizah étaient les témoins des longs essais de vocalisations babyloniennes ou palestiniennes. Parmi les textes les plus précieux, il faut mentionner les larges fragments du texte hébraïque de l'Ecclésiastique et deux manuscrits (A et B) du Document de Damas, dont des fragments ont été identifiés dans les découvertes de la mer Morte.
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SADDUCÉENS
- Écrit par André PAUL
- 2 581 mots
Le pluriel néo-testamentaire saddoukaioi permet de supposer la vocalisation saddûqî (on ne connaît avec certitude que les consonnes hébraïques, sdwqî au singulier, sdwqym au pluriel), malaisément dérivable de Sadoc. Les sadducéens sont connus par Flavius Josèphe (bien que pharisien, il ne les accuse jamais d'être de mauvais Juifs) et par le Nouveau Testament (Évangiles synoptiques et Actes des Apôtres).