Vocalise
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en musique, exercice vocal qui consiste à chanter une série de notes sur une série de voyelles
Forme dérivée du verbe « vocaliser »
"vocalise" dans l'encyclopédie
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VOCALISE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 355 mots
La vocalise eut une valeur magique (chez les gnostiques, par exemple) ; saint Augustin évoque, sous le nom de jubilus, la capacité expressive de la joie par la musique vocale « sans paroles » (alléluia) ; c'est ce que les mots sont incapables d'exprimer. Dans les mélismes grégoriens, on nomme vocalise les passages abondamment ornés (répons prolixes) que chantaient des solistes exercés (bel canto) ; à l'origine, ces solos étaient improvisés partiellement.
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NEUME, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 906 mots
Ainsi parle-t-on de neume de l'Alleluia pour désigner telle vocalise particulière.
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SÉQUENCE, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 815 mots
Primitivement, la séquence désignerait toute vocalise qui suit certaines finales de phrases et de pièces liturgiques, notamment le jubilus ajouté à l'alléluia ; sur ces vocalises, on adapta des paroles selon le procédé des tropes et à chaque note correspondait une syllabe : c'est la sequentia cum prosa. Par la suite, la structure du texte devint strophique, avec répétition verset par verset.
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CRESPIN RÉGINE (1927-2007)
- Écrit par Michel PAROUTY
- 7 538 mots
- 1 média
Régine Crespin a créé Cinq Chants et une vocalise (Par le feu), pour soprano et orchestre, de Marius Constant (1968), et participé à la première de l'opéra Sampiero Corso d'Henri Tomasi (1956). Régine Crespin ne s'est pas contentée de chanter, elle s'est découvert une autre passion, l'enseignement. En 1976, elle a succédé à sa collègue Renée Gilly au Conservatoire de Paris, et s'est dévouée à sa tâche avec son enthousiasme habituel.
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MASSORE & TEXTE MASSORÉTIQUE
- Écrit par André PAUL
- 4 374 mots
Le second élément consiste en des signes intratextuels, qui sont de deux sortes : d'une part, tout un système de points-voyelles dont on dota les lettres hébraïques (qui, comme dans les autres langues sémitiques, n'étaient que des consonnes) et grâce auquel on supprimait l'ambiguïté de sens à laquelle prêtait l'écriture purement consonantique (lu dâbâr, dbr signifie « parole », mais « peste » si on le vocalise dêbêr) ; d'autre part, des accents, destinés eux aussi à uniformiser dans la lecture le découpage rythmique et donc la compréhension des textes.