Vocatif
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en linguistique, relatif au cas de déclinaison exprimant l'interpellation
Employé comme nom
- en linguistique, cas de déclinaison exprimant l'interpellation
"vocatif" dans l'encyclopédie
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VOCATIF, grammaire
- Écrit par Robert SCTRICK
- 500 mots
Cas marqué dans certaines langues flexionnelles, le vocatif s'oppose au nominatif dont il représente le thème nu, qui peut être allongé d'une voyelle. Syntaxiquement, son rôle est de dénoter l'interpellatif, terme détaché du procès, qu'on s'attend donc, par définition, à rencontrer à la deuxième personne. Dans quelques langues, le vocatif est volontiers assorti d'une particule de renforcement, onomatopée d'appel intégrée dans la représentation phonologique du système (grec, o long ; arabe, ya).
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LA TRAGÉDIE DU ROI CHRISTOPHE, Aimé Césaire Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Louis JOUBERT
- 4 495 mots
- 1 média
Comme s'il éprouvait la nécessité de produire un théâtre qui allie vocation poétique et action politique, qui permette de toucher plus directement le public que cherchent ses poèmes, où dominent les formes du vocatif et de l'impératif. Le souci de l'efficacité scénique du texte se manifeste dans les transformations introduites dans la réédition, en 1970, de La Tragédie du roi Christophe, pour tenir compte de l'effet des représentations.
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SURRÉALISME EN BELGIQUE
- Écrit par Paul EMOND
- 6 717 mots
Après la guerre, de nouvelles revues perpétuent l'activité surréaliste en Belgique, parmi lesquelles Le Ciel bleu (1945), Les Deux Sœurs (1946-1947), Les Lèvres nues (1954-1960 et 1969-1975), Rhétorique (1961-1966) et Le Vocatif (depuis 1973). D'autres groupes se formèrent également, dont le groupe Haute Nuit en Hainaut (1947) et Le Surréalisme révolutionnaire (1947-1948) qui constitua la dernière tentative pour concilier les points de vue communistes et surréalistes et où apparut la figure de Christian Dotremont (1922-1979), le futur animateur de Cobra et l'inventeur des logogrammes.
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LATINES (LANGUE ET LITTÉRATURE) La langue
- Écrit par Jacques PERRET
- 15 046 mots
Le système avait d'autres défauts, peut-être plus graves : une fois mis à part le nominatif, le vocatif, le génitif, qui s'étaient vraiment spécialisés (cas du sujet, de la personne interpellée, du déterminant de nom), l'accusatif, le datif, l'ablatif restent seuls disponibles ; leurs champs d'emploi empiètent les uns sur les autres ; les fonctions ne peuvent être indiquées que de façon assez indécise.
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ÉNONCIATION
- Écrit par Oswald DUCROT
- 43 770 mots
» La mère est l'allocutaire de l'énoncé interrogatif, comme en témoigne le vocatif maman, et l'enfant en est le locuteur, puisque c'est à lui que renvoie le je. Mais il représente sa mère comme lui posant la question : « Qu'est-ce que tu faisais ? » L'allocutaire est donc, dans le discours de l'enfant, énonciatrice du premier énoncé, et l'enfant, locuteur, en est le destinataire.