Vocation
- Nom féminin singulier
Définition
- très fort penchant pour une branche d'activité, un état, etc.
- appel de Dieu
- destin
- être destiné à, être indiqué pour, parlant d'une administration, d'une entreprise (avoir vocation à, pour)
"vocation" dans l'encyclopédie
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VOCATION
- Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER
- 2 312 mots
Dans l'Église catholique, en particulier, on a souvent restreint le mot « vocation » à l'appel imparti à ceux qui « se sentent appelés » à la vocation religieuse ou sacerdotale. Une telle interprétation a d'ailleurs confondu une sorte d'attrait intérieur vers la perfection évangélique, qui porte un sujet à postuler son entrée dans un institut religieux ou à envisager de se faire prêtre, et l'appel extérieur de l'évêque adressé à quelqu'un pour lui donner le sacrement de l'ordre et lui conférer une mission.
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DESTIN
- Écrit par Catherine CLÉMENT
- 13 703 mots
Destin et vocation Ce que nous avons pu appeler destin du Christ, à la suite de Kierkegaard, mérite en réalité l'appellation de vocation : l'étymologie de ce terme marque d'entrée de jeu sa différence d'avec le destin. Vocare, appeler, signifie que toute vocation s'adresse à l'individu, appelé par son nom, en tant que lui-même. Cet appel peut conférer un nom propre : ainsi d'Israël, ou du processus du baptême.
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HALDAS GEORGES (1917-2010)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 685 mots
Son souci est d'affirmer, dans le sillage d'une tradition métaphysique, la vocation de la parole poétique à maintenir un lien entre les hommes et une « réalité non visible mais inspiratrice de toute chose ». Deux essais, Les Poètes malades de la peste (1954) et Trois Écrivains de la relation fondamentale (1978, sur Pérez-Galdós, Verga et Ramuz) explicitent cette vocation dans l'espace de l'essai.
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GAP
- Écrit par Lucien TIRONE
- 1 921 mots
- 2 médias
Située à 735 mètres d'altitude, la plus haute préfecture de France a connu une mutation profonde dans le dernier tiers du xxe siècle : son rôle de centre agricole local s'est effacé au profit de sa vocation de ville d'accueil, au cœur d'un territoire montagnard (traversé par la Route Napoléon et accueillant le parc national des Écrins, le lac de Serre-Ponçon et des stations de ski) où les activités touristiques et de loisirs sont aujourd'hui dominantes.
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MIRA DE AMESCUA ANTONIO (1574?-1644)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 2 018 mots
Il néglige sa vocation ecclésiastique au profit de sa vocation littéraire. Chapelain à Madrid il fréquente Góngora, Lope de Vega, Tirso de Molina. Sa réputation est grande. Il meurt à Guadix où il avait obtenu une place d'archidiacre à la cathédrale. Outre des poésies lyriques, il laisse une soixantaine d'œuvres dramatiques. Son théâtre se rattache à l'école de Lope de Vega, annonçant cependant par certains aspects l'art dramatique de Calderón.