Volition
- Nom féminin singulier
Définition
- action par laquelle la volonté se détermine à quelque chose
"volition" dans l'encyclopédie
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COMPLÉTIVES PROPOSITIONS
- Écrit par Robert SCTRICK
- 2 083 mots
La linguistique moderne n'a pas modifié fondamentalement le savoir grammatical traditionnel concernant les propositions complétives, autrement dit les subordonnées introduites par « que » et régies par un verbe sémantiquement caractérisé dans l'un des domaines suivants : déclaration, volition, opinion ou, plus généralement, opération de l'esprit ou des sens.
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VOLONTÉ
- Écrit par Paul RICŒUR
- 48 335 mots
D'abord, la volition est un acte intentionnel qui vise une « action-à-faire-par-moi ». Cette visée a des traits communs avec toutes les anticipations : elle désigne « à vide » un cours d'événements dont l'effectuation future est susceptible de remplir la visée ; mais le projet diffère par des marques propres des autres formes d'anticipation et d'abord de la simple révision ; l'événement visé est une action, et une action à faire non par un autre que celui qui anticipe l'action, mais par le même que celui qui, en décidant, s'engage à faire ; cette auto-implication du sujet volontaire dans le contenu de son projet est caractéristique de la volition.
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CONCUPISCENCE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 3 776 mots
La volonté de bien (« bienveillance »), la volonté qui prend plaisir au contentement d'autrui (« complaisance »), la volonté qui est un élan de nature, une tendance à la fois rationnelle et vitale, mais nécessaire, donc distincte du choix réfléchi, de la volition libre et raisonnée, ou encore le vouloir comme tendance fondamentale, comme désir naturel (« concupiscence »), comme puissance de conservation de soi, de persévérance dans l'être, de développement et d'épanouissement, toutes ces notions qui inspirent la psychologie morale des penseurs du xiiie siècle, notamment de Thomas d'Aquin, dérivent des suggestions de Jean Damascène (mort en 749), de Némésius (env.
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CROCE BENEDETTO (1866-1952)
- Écrit par Charles BOULAY
- 10 957 mots
Le réel se résout tout entier dans les quatre catégories, dont les deux premières sont de caractère théorique (connaissance esthétique de l'individuel et connaissance philosophico-scientifique de l'universel) et les deux autres de caractère pratique (volition utilitaire de l'individuel, volition éthique de l'universel). La nature, chaos de la sensation et du sentiment brut, est la matière de ces formes, et Croce l'intègre à l'esprit pour éviter le dualisme, qui introduirait la transcendance.
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SOUFFLE, symbolique
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 10 088 mots
C'est le champ du souffle animal, correspondant à la vie de l'émotion, à la motivation et à la volition animale, à la sensibilité à valeur affective (notamment l'odorat), à toutes les colorations, valeurs, nuances, intensités, du sentiment. C'est à ce niveau psychophysiologique que joue le symbolisme des éléments : de l'air et de la terre par la respiration, de l'eau et du feu par le sang.