Volitive
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à la volonté, faculté de se déterminer soi-même vis-à-vis de certains actes, faculté d'agir avec énergie, constance
"volitive" dans l'encyclopédie
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INTENTIONNALITÉ, philosophie
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 1 552 mots
S'agissant d'un objet voulu, l'intentio était dite volitive. C'est grâce à son maître Franz Brentano que Husserl a connu ces distinctions. Reprenant l'intentio de type cognitif, il définit l'intentionnalité comme la particularité qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose. Ses disciples la définissent comme le pouvoir qu'a la conscience de viser un objet.
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THOMISME
- Écrit par Édouard-Henri WÉBER
- 28 740 mots
- 1 média
La procession éternelle des Personnes divines représente le mode suprêmement fécond de la vie intellective et volitive. Le thème traditionnel des « missions » du Fils et de l'Esprit jusqu'au cœur du croyant est expliqué en prolongement direct, intellectif et volitif, avec leur émanation éternelle. Cette présence de grâce « comme le connu dans le connaissant et l'aimé dans l'aimant » constitue un moment important de la théologie de Thomas d'Aquin.
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VOLONTÉ
- Écrit par Paul RICŒUR
- 48 353 mots
Un siècle plus tard, Maurice Merleau-Ponty, étendant l'analyse de l'expérience perceptive à l'expérience volitive, montra que dans l'une et l'autre le corps est impliqué comme faisceau de pouvoirs plus ou moins disponibles. Le corps n'est pas alors connu comme un objet, mais saisi comme corps propre, comme mon corps. Il est le « je peux » du « je veux ».
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ÉPICURE (341-270 av. J.-C.)
- Écrit par Graziano ARRIGHETTI
- 34 222 mots
- 2 médias
Cette seconde partie préside aussi à l'activité volitive, mais, du moment que l'on ne peut vouloir que ce que l'on connaît, tout acte de volonté doit présupposer un acte de connaissance, c'est-à-dire, du côté de l'esprit, un choix de certains simulacres particuliers parmi d'autres. Pour Épicure, la réussite d'un tel acte suit la règle de tout progrès humain, individuel ou collectif : une série de tentatives, effectuées dans le cas présent par l'esprit et de plus en plus perfectionnées, jusqu'au niveau de la conscience de ce que l'on doit vouloir et du comment le vouloir.
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TEMPS
- Écrit par Hervé BARREAU et Olivier COSTA DE BEAUREGARD
- 81 261 mots
Chacun sait à quel aspect de son expérience répond le mot de temps ; mais aucune définition de la notion correspondante n'a reçu jusqu'ici, chez les savants comme chez les philosophes, une approbation unanime. Sensible à cette difficulté qu'il jugeait caractéristique de toutes les notions premières, Pascal estimait que le temps est de ces choses qu'il est impossible et même inutile de définir ; il s'accommodait d'ailleurs assez bien des désaccords existant à son sujet, puisque ceux-ci ne pouvaient porter préjudice, pensait-il, à l'identité objective qui est désignée par le même terme : « Le temps est de cette sorte.