Volte

"volte" dans l'encyclopédie

• Volte, PRAETORIUS (Michael)

  • Écrit par Alain FÉRON
  • 1 896 mots

  Genre - Volte La volte, ou volta, est une danse d'origine provençale, sautée, à trois temps - certains musicologues pensent qu'elle est un ancêtre lointain de la valse -, très populaire aux XVIe et XVIIe siècles. Malgré son rythme relativement lent, la volte s'apparente à la gaillarde. Cette volte de Praetorius figure dans un recueil de danses françaises, Terpsichore musarum, imprimé en 1612.

• VOLTA ou VOLTE, danse

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 712 mots

  Arbeau : le pas de volte est un « petit pas en sautant sur le pied gauche pour faire un pied en l'air droit, plus grand pas du droit, saut majeur et posture en pieds joints ».

• VOLTE-FACE,, film de FACE/OFF

  • Écrit par Jacques AUMONT
  • 5 373 mots

  Volte-face reprend cet oxymore stylistique, mettant en conjonction, d'une part, les effets de montage les plus acrobatiques, le passage du très gros plan au plan d'ensemble, les angles bizarres, les vitesses contradictoires, et, d'autre part, la froideur absolue de combats irréels, où seule compte l'attitude de celui qui vise, et où le résultat (les morts) n'est qu'une conséquence abstraite.

• WOO JOHN (1946- )

  • Écrit par Frédéric STRAUSS
  • 5 559 mots
  • 1 média

  Volte/Face est aussi le film de John Woo où les personnages gagnent le plus en densité et en mystère, preuve que le cinéaste n'est pas seulement un spécialiste des scènes d'actions acrobatiques et sanglantes, mais aussi de la subtilité des regards et du temps suspendu. Volte/Face, dont la barre du titre est le symbole de la recherche graphique et théorique qui sous-tend le film, est la démonstration magistrale d'un art de peaufiner le spectacle tout en offrant une vision très réfléchie de ses codes, jusqu'à la tentation d'une certaine abstraction.

• GHERARDESCA UGOLINO DELLA ou UGOLIN (mort en 1289)

  • Écrit par Gérard RIPPE
  • 1 167 mots

  Issu d'une puissante famille féodale qui, traditionnellement, dirigeait les gibelins de Pise, Ugolin commence par poursuivre la politique ancestrale, puis fait volte-face, s'alliant aux Visconti et à la faction guelfe, par ambition personnelle. Emprisonné (1274) et chassé de Pise (1275), il en dévaste le territoire et y revient, comme chef du parti guelfe, avec la paix de 1276.