Vulnéraire
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- (vieilli) en médecine, qui est propre à la guérison des plaies ou des blessures
Employé comme nom
- en botanique, plante légumineuse à fleurs jaunes utilisée pour soigner des blessures
"vulnéraire" dans l'encyclopédie
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MILLEPERTUIS
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 900 mots
- 1 média
Son suc rougeâtre est peut-être (« principe des signatures ») à l'origine de la grande réputation de vulnéraire qu'il a connue du xvie au xviiie siècle. Le millepertuis, qui entrait dans la thériaque et dans la plupart des grandes compositions de l'ancienne pharmacie, n'est plus guère utilisé de nos jours, malgré une expérimentation très favorable.
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HYSOPE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 985 mots
- 1 média
D'emploi très ancien, en particulier comme vulnéraire, l'hysope est surtout utile dans les affections bronchiques, passé le stade aigu (où elle se montrerait irritante). Elle fluidifie les sécrétions, favorise l'expectoration en infusion des sommités fleuries (10-20 g/l, 2 ou 3 tasses par jour ; déconseillée aux hypernerveux). En usage externe, la décoction à 5 p.
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PARIÉTAIRE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 314 mots
Connue des médecins des premiers siècles, qui l'indiquaient dans la toux, les maux de gorge, les maladies de peau, les tumeurs, les traumatismes, célébrée comme vulnéraire et antilithiasique à la Renaissance, elle gardera de nombreux usages jusqu'au xviiie siècle. Très dénigrée au xixe siècle, elle est peu usitée officiellement de nos jours, malgré une expérimentation favorable.
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MYRTE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 921 mots
- 1 média
; myrtacées) en astringent et vulnéraire. Les Latins en faisaient presque une panacée, l'indiquant spécialement pour réparer les muscles froissés, les luxations et les fractures. Mésué, au ixe siècle, en préparait un sirop réputé. Avicenne, Persan du xie siècle, y voyait le meilleur remède des maladies pulmonaires et de la toux. Jusqu'au xviiie siècle, l'arbrisseau gardera une place de choix dans les pharmacopées, surtout méridionales.
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LIERRE TERRESTRE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 931 mots
Les médecins de la Renaissance y voyaient un vulnéraire puissant, guérissant les plaies internes et les brûlures. Au xviiie siècle, on appliquait sa décoction sur la tête des fous... La plante (que l'on emploie entière) contient une essence aromatique et un principe amer qui serait identique à la marrubiine du marrube. Comme le marrube, elle contient aussi de la choline et un taux important de sels de potassium.