Wafdiste
- Nom singulier invariant en genre
Définition
- en Égypte, partisan du parti nationaliste Wafd
"wafdiste" dans l'encyclopédie
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FU'ĀD Ier (1868-1936) roi d'Égypte (1922-1936)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 640 mots
Les élections de 1931 mettent en place un Parlement non wafdiste, coopératif. Le climat politique se stabilise alors jusqu'en 1935, date à laquelle Fu'ād se voit obligé de restaurer la Constitution originelle de 1923 sous la pression des nationalistes.
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NASSER GAMAL ABDEL (1918-1970)
- Écrit par Anouar ABDEL-MALEK
- 10 939 mots
- 7 médias
Depuis 1939, une génération de jeunes Égyptiens cherche les voies de la libération et de la révolution : tandis que la gauche se regroupe autour du Comité national des ouvriers et des étudiants et que la droite intégriste se reconnaît dans la confrérie des Frères musulmans, le centre wafdiste vacille, tolère la mainmise du Palais et le scandale des armes défectueuses.
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SADATE ANOUAR EL- (1918-1981)
- Écrit par Rémy LEVEAU
- 13 976 mots
- 2 médias
Évadé, il sera à nouveau arrêté à la fin de la guerre par la police de Farouk pour avoir participé à l'assassinat d'un ministre wafdiste. Après trente mois de prison, il est relâché faute de preuves, mais chassé de l'armée. Il dirige alors une entreprise de transport puis devient journaliste. Il est cependant réintégré dans l'armée en 1950 grâce à l'intervention d'un médecin de Farouk.
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ÉGYPTE L'Égypte coloniale
- Écrit par Nada TOMICHE
- 36 012 mots
- 14 médias
Le calme revenu, le souverain révoque brutalement le cabinet wafdiste, « incapable de maintenir l'ordre », et instaure un gouvernement « fort » (‘Alī Māher). Mais les cabinets ne cessent de se succéder et un état de crise ministérielle permanente s'instaure. La situation semble sans issue. Le 23 juillet 1952, un groupe d'« officiers libres » réussit un coup d'État, entraînant l'armée, seule institution organisée.
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ÉGYPTE L'Égypte républicaine
- Écrit par Sandrine GAMBLIN, Robert SANTUCCI et Encyclopædia Universalis
- 213 216 mots
- 16 médias
Invités à abandonner leurs chefs trop compromis avec le régime précédent et à épurer leurs rangs, les partis politiques wafdiste, saadiste, libéral constitutionnel, nationaliste (outre quelques groupements de moindre importance) sont finalement dissous le 16 janvier 1954 dans l'indifférence générale. L'association des Frères musulmans, dont plusieurs des principaux Officiers libres avaient été membres, est provisoirement épargnée.