Waterie
- Nom féminin singulier
Définition
- régionalement, mélange de foin et de plantes fourragères donné aux bestiaux
"waterie" dans l'encyclopédie
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DARK WATERS (T. Haynes)
- Écrit par Michel CIEUTAT
- 6 860 mots
- 1 média
C'est en 1985 que Todd Haynes s'est imposé comme l'un des fondateurs du New Queer Cinema avec son moyen-métrage Assassins: A Film Concerning Rimbaud, consacré aux amours conflictuelles du poète et de Verlaine. Engagement confirmé par son premier long-métrage, Poison (1991), inspiré de Jean Genet, puis par Carol en 2015, où, avec une grande sensibilité, il traitait cette fois de l'homosexualité féminine.
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MUDDY WATERS (1915-1983)
- Écrit par Pierre BRETON
- 2 455 mots
Tout en ayant su garder les tenaces couleurs du sud des États-Unis, la voix de Muddy Waters a réussi à étendre son influence bien au-delà des côtes de l'Amérique et des frontières de ce monde clos qu'est le blues. Muddy Waters — de son véritable nom McKinley Morganfield — naît le 4 avril 1915 à Rolling Fork (Mississippi). Fils de paysans, il joue très vite de l'harmonica et de la guitare.
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WATERS ETHEL (1896-1977)
- Écrit par Denis Constant MARTIN
- 4 184 mots
Le critique Hugues Panassié considérait Ethel Waters comme « la plus grande de toutes les chanteuses de jazz » ; ce type de jugement prête, bien sûr, à discussion ; mais, lorsqu'on sait que Mahalia Jackson affirmait : « Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan, elles viennent toutes d'Ethel Waters », on ne peut plus douter de l'importance de sa place dans l'art vocal afro-américain et de l'influence qu'elle exerça sur un grand nombre de chanteuses.
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TYLER WALTER dit WAT (mort en 1381)
- Écrit par Roland MARX
- 2 599 mots
D'origine obscure, peut-être ancien valet d'armes, Walter Tyler est présenté par toutes les chroniques, dont celles de Froissart, comme l'un des grands « capitaines » de la révolte des paysans et artisans anglais de 1381. Il surgit dans l'histoire au moment d'une grave crise économique, sociale et démographique, liée en particulier aux effets de la peste noire ; il semble avoir été nourri des idées subversives de l'époque, dont certaines sont répandues par les « pauvres prêtres » disciples de John Wyclif et qui, à l'instar de John Ball, prêchent pour une plus grande égalité sociale et pour la pauvreté de l'Église ; il appartient à une société sensible au culte du héros sauveur et du justicier, et qui aime les gestes de Robin des Bois et de Pierre le Laboureur ; il a partagé la révolte d'un peuple contre le gouvernement cupide de Jean de Gand, tuteur de Richard II, et contre la corruption des administrateurs locaux.