Webernienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à l'œuvre du compositeur autrichien Anton Von Webern
Synonyme
- wébernienne
"webernienne" dans l'encyclopédie
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WEBERN ANTON VON (1883-1945)
- Écrit par Jean-Yves BOSSEUR
- 13 365 mots
Sans doute pourra-t-on pressentir, dans cette conception wébernienne de l'œuvre, le désir profond de parcourir un mouvement aussi ininterrompu que possible, depuis l'essence jusqu'à l'existence d'une musique. L'origine d'une remise en question Anton von Webern est né à Vienne (Autriche) ; il étudie la musicologie avec Guido Adler au Conservatoire de Vienne et reçoit, en 1906, le titre de docteur en musicologie avec une thèse sur le Choralis Constantinus de Heinrich Isaac.
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HUBER KLAUS (1924-2017)
- Écrit par Nicole LACHARTRE
- 3 248 mots
Souvent d'inspiration religieuse, son œuvre, l'une des plus vastes et des plus importantes de la lignée post-wébernienne, fait référence aux traditions d'écriture de la Renaissance et du Moyen Âge comme aux techniques de la musique sérielle et de la musique électroacoustique. Dans ses grandes architectures sonores, l'expression dramatique ample et profonde est soutenue par un sens de l'équilibre des masses et du détail, et par une grande maîtrise de l'écriture orchestrale et vocale : Soliloquia (1959-1964), sur un texte de saint Augustin, pour soli, deux chœurs et grand orchestre ; Tenebrae (1966-1967) pour un grand orchestre ; Inwendig voller Figur.
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KORELIS PETROS (1955- )
- Écrit par Alain FÉRON
- 4 490 mots
Cependant, malgré les contraintes qu'il s'impose ainsi – et qui confèrent à sa musique une rigueur wébernienne – Korelis a su préserver la fraîcheur de son inspiration et la fluidité de son discours, qui caractérisent déjà ses premières œuvres : Hymne à Apollon, pour soprano, baryton et dix-sept instruments (1985) ; Thoth, pour flûte, clarinette, alto et harpe (1986) ; Fouilles de Delphes, mini-opéra pour deux voix et vingt-deux instruments (1987) ; Anakreon, pour quatuor à cordes (1989) ; Xloy, pour flûte et guitare (1990).
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KURTÁG GYÖRGY (1926- )
- Écrit par Alain FÉRON
- 5 730 mots
Le fruit de cette réflexion est un quatuor à cordes (1959), qu'il considère comme sa première œuvre véritable, et qui use d'un langage sériel, libre et personnel, aux phrases incisives et à la concision toute wébernienne. Avec ce Premier Quatuor à cordes op. 1, son Quintette à vent op. 2 (1959), ses Huit Pièces pour piano op. 3 (1960) et ses Huit Duos pour violon et cymbalum op.
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BARRAQUÉ JEAN (1928-1973)
- Écrit par Alain FÉRON
- 11 169 mots
L'idée sérielle chez Barraqué Compositeur exclusivement sériel, Barraqué n'en utilise pas moins la série d'une manière des plus personnelles comparée à l'orthodoxie post-wébernienne. Il invente en effet une nouvelle technique de développement, les séries proliférantes, qu'il va appliquer à partir de ...Au-delà du hasard. Une série « classique » est une permutation issue du total chromatique, c'est-à-dire une séquence de douze sons chromatiques, sans répétition, classés selon un ordre précis ; les transpositions, la rétrogradation et le renversement conduisent à 48 lectures différentes de la même série.