Wilhelminien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif à l'Allemagne des années 1870 à 1918
Synonyme
- wilhelmien
"wilhelminien" dans l'encyclopédie
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SCHAUBÜHNE DIE, puis WELTBÜHNE DIE
- Écrit par Pierre GIRAUD
- 8 972 mots
Mais, à partir de 1915, la prolongation de la guerre et l'incertitude de son issue le conduisent à aborder progressivement le domaine politique et à faire, de manière voilée, en raison de la censure, le procès du régime wilhelminien. Dès avril 1918, pour consacrer ouvertement cette évolution et marquer le départ d'une orientation nouvelle, il modifie le titre de sa revue, qui devient — changement révélateur — Die Weltbühne (La Scène mondiale).
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ALSACE-LORRAINE QUESTION D'
- Écrit par Françoise LÉVY-COBLENTZ et Encyclopædia Universalis
- 14 763 mots
- 1 média
On ne constate guère de différence dans le comportement des Alsaciens et des Lorrains vis-à-vis du Reich wilhelminien. Le 18 février 1871, après la capitulation générale, Belfort abandonne la lutte sur ordre du gouvernement de la Défense nationale. C'est l'annexion de fait de l'Alsace à l'Allemagne. « ... La France renonce en faveur de l'Empire allemand à tous ses droits et titres sur les territoires situés à l'est de la frontière ci-après désignée.
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TRANSFERTS CULTURELS
- Écrit par Michel ESPAGNE
- 24 867 mots
- 3 médias
L’autel de Pergame ou la porte d’Ishtar, transportés sur l’île des Musées à Berlin, dans le cadre d’une politique de prestige conduite par l’empire wilhelminien, n’ont pas la même valeur que dans leur contexte d’origine. La production artistique elle-même résulte de transferts. Grâce aux collections de riches négociants, la Russie a découvert très tôt la rupture impressionniste que Julius Meier-Graefe (1867-1935), marchand d’art allemand de Paris et historien lui-même, a fait connaître à ses compatriotes.
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SYMBOLISME Littérature
- Écrit par Pierre CITTI
- 65 218 mots
- 4 médias
Sans peine, on retrouverait en Allemagne un corps d'images et d'attitudes déjà cristallisées dans le symbolisme français, mais qui ne sont pas nécessairement « françaises » : à la scène, vers 1900, le Moyen Âge wilhelminien des néo-romantiques parmi lesquels des disciples de George comme Hardt ou Vollmoeller ; ou encore, mâtinée de « satanisme », la lignée fantastique de Poe et de Villiers, représentée par le Polonais Stanislaus Przybyszewski, et l'auteur du Golem, Gustav Meyrink (1868-1932).