Wittgensteinien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif à l'oeuvre du philosophe et logicien britannique Ludwig Wittgenstein (1889-1951)
"wittgensteinien" dans l'encyclopédie
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ÉCRITS DE LINGUISTIQUE GÉNÉRALE (F. de Saussure)
- Écrit par Jean-Claude CHEVALIER
- 5 122 mots
On est assez loin du Cours de linguistique générale, et très près du flux créateur wittgensteinien. Enfin, il faut noter un privilège : celui qui est accordé à la phonétique, surtout dans ses liens à la morphologie ; toutes deux formant couple de base. Inédits ou non, les textes joints par Bouquet au manuscrit central, sont de la même essence foisonnante : des comptes rendus avortés comme celui qu'il voulait consacrer aux Programme et Méthodes de la linguistique théorique de Sechehaye ou l'hommage à William D.
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NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 18 723 mots
- 1 média
L'héritage wittgensteinien C'est avant tout du Wittgenstein du Tractatus logico-philosophicus (1921) qu'ils reçoivent sur ce point l'héritage. Pour ce philosophe, le langage est l'image du monde, et la science n'est rien d'autre que l'ensemble des propositions qui le décrivent. Chacune de ces propositions est l'image d'un « fait », qui s'analyse par liaisons entre faits élémentaires, ou « états de choses », à chacun desquels correspond une proposition élémentaire qui en est l'image et qui consiste en l'association d'un prédicat et des noms qui s'y rapportent.
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CAUSALITÉ
- Écrit par Raymond BOUDON, Marie GAUTIER et Bertrand SAINT-SERNIN
- 71 421 mots
- 3 médias
Ricœur indique que les dyades action et motif, d'une part, événement et cause, d'autre part, sont à comprendre comme des jeux de langage, au sens wittgensteinien, qu'il ne faut par conséquent pas confondre, pour être à même de leur conférer une pertinence respective.En sciences sociales, la notion de causalité s'inscrit dans la tradition philosophique (Hume, Wittgenstein.
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LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 129 456 mots
- 9 médias
L'intérêt pour la langue est un trait dominant de la philosophie contemporaine. Non que nos contemporains soient les premiers à découvrir le langage. Celui-ci a toujours été à la place d'honneur dans la philosophie, tant il est vrai que la compréhension que l'homme prend de lui-même et de son monde s'articule et s'exprime dans le langage ; les sophistes grecs sont sans doute les premiers à en avoir pris une conscience aiguë ; Socrate cherche les « définitions », c'est-à-dire le sens permanent de nos mots et de nos phrases ; Platon, dans le Cratyle, s'interroge sur la « justesse » des mots et établit, dans le Théétète et Le Sophiste, que c'est la structure complexe de la phrase, faite d'un entrelacs du nom et du verbe, qui seule permet la fausseté, qui est le pouvoir de dire faux, de dire ce qui n'est pas.