Wittgensteinienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à l'oeuvre du philosophe et logicien britannique Ludwig Wittgenstein (1889-1951)
"wittgensteinienne" dans l'encyclopédie
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WITTGENSTEIN LUDWIG (1889-1951)
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Gilles Gaston GRANGER
- 23 072 mots
- 3 médias
Le progrès de la méditation wittgensteinienne porte essentiellement sur les points suivants : 1. Le centre d'intérêt du philosophe n'est plus la langue formalisée, mais la langue naturelle. 2. Il renonce donc à ne considérer que les modes d'expression à règles précisément formulables, et s'attache au contraire aux aspects les plus fluides de la « grammaire ».
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RATIONALISME
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 41 984 mots
Les échantillons de systèmes philosophiques qui viennent d'être sommairement présentés en tant que variantes de l'attitude rationaliste montrent non seulement que celle-ci peut être dans une large mesure indépendante des contenus d'une philosophie, mais aussi qu'elle est en elle-même multiforme, et si l'on peut dire, empruntant une expression wittgensteinienne, qu'elle est plutôt un « air de famille ».
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LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 129 456 mots
- 9 médias
L'intérêt pour la langue est un trait dominant de la philosophie contemporaine. Non que nos contemporains soient les premiers à découvrir le langage. Celui-ci a toujours été à la place d'honneur dans la philosophie, tant il est vrai que la compréhension que l'homme prend de lui-même et de son monde s'articule et s'exprime dans le langage ; les sophistes grecs sont sans doute les premiers à en avoir pris une conscience aiguë ; Socrate cherche les « définitions », c'est-à-dire le sens permanent de nos mots et de nos phrases ; Platon, dans le Cratyle, s'interroge sur la « justesse » des mots et établit, dans le Théétète et Le Sophiste, que c'est la structure complexe de la phrase, faite d'un entrelacs du nom et du verbe, qui seule permet la fausseté, qui est le pouvoir de dire faux, de dire ce qui n'est pas.
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ESTHÉTIQUE Histoire
- Écrit par Daniel CHARLES
- 65 403 mots
- 3 médias
L'esthétique traditionnelle – l'esthétique d'avant l'esthétique, si l'on s'avise du caractère récent de la discipline esthétique qui date de 1750 (année de parution du tome I de l'Aesthetica de Baumgarten) – a mêlé théorie du Beau et doctrine (normative) de l'art. Platon, Plotin reliaient l'œuvre belle à un savoir immuable : nos impressions de beauté devaient se fonder dans l'intelligible, dont l'art ne pouvait qu'imiter l'harmonie.
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ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) La littérature
- Écrit par Marc CHÉNETIER, Rachel ERTEL, Yves-Charles GRANDJEAT, Jean-Pierre MARTIN, Bernard POLI, Pierre-Yves PÉTILLON, Claudine RAYNAUD et Jacques ROUBAUD
- 220 641 mots
- 25 médias
Le goût qu'ont les lecteurs européens pour la littérature des États-Unis n'est pas une mode passagère. On a pu croire que les troupes de la Libération avaient apporté Hemingway dans leurs bagages et que l'âge du roman américain ne durerait pas. Mais, des décennies plus tard, les œuvres « traduites de l'américain » occupent plus que jamais la devanture des librairies.