Xénogénique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en biologie, relatif à une autre espèce
"xénogénique" dans l'encyclopédie
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GREFFES
- Écrit par Jean PAUPE
- 20 558 mots
- 3 médias
Une greffe xénogénique est rejetée d'autant plus rapidement que les espèces sont plus éloignées ; au maximum le début de vascularisation ne se réalise pas et la greffe est rapidement éliminée (greffe blanche). En revanche, la greffe syngénique entre jumeaux monozygotes ou animaux de lignée pure est acceptée comme une autogreffe. Bases immunologiques Ce phénomène s'explique par les réactions immunitaires qui se développent normalement lorsque l'organisme vivant est en présence de substances étrangères telles que grosses molécules, microbes, cellules ou tissus.
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TRANSPLANTATION D'ORGANES
- Écrit par Henri BISMUTH, Jean-François DELFRAISSY, Jean DORMONT, Jean HAMBURGER et Didier SAMUEL
- 30 859 mots
- 1 média
On nomme enfin hétérotransplantation, ou greffe xénogénique, une transplantation entre animaux d'espèce différente, par exemple de la souris au rat ou du singe à l'homme. Transplantation rénale Jusqu'en 1959, la transplantation d'organes entre jumeaux vrais paraissait, chez l'homme, la seule possible, de même que, chez l'animal, la greffe entre animaux syngénéiques était seule tolérée.
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IMMUNITÉ, biologie
- Écrit par Joseph ALOUF, Michel FOUGEREAU, Dominique KAISERLIAN-NICOLAS et Jean-Pierre REVILLARD
- 118 295 mots
- 11 médias
Le système immunitaire assume l'une des grandes fonctions physiologiques des Vertébrés : l'aptitude à la reconnaissance d'un nombre prodigieux de structures moléculaires distinctes, les antigènes. Un antigène est classiquement réputé « étranger » à l'organisme chez lequel il provoque une réponse immunitaire. D'où la conception selon laquelle le système immunitaire a pour fonction essentielle la distinction du « soi » (les divers constituants de son propre organisme) et du « non-soi ».