Xénophobie
- Nom féminin singulier
Définition
- haine, hostilité envers des étrangers
"xénophobie" dans l'encyclopédie
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NAISSANCE DU JAPON MODERNE
- Écrit par Sylvain VENAYRE
- 1 239 mots
- 1 média
Allant à l'encontre de la xénophobie née de l'ouverture forcée du Japon aux étrangers en 1853-1854, ils décidèrent de tirer parti des avantages de la science et de la technologie occidentales, tout en contrôlant l'activité des Européens au Japon. Dès mars 1868, l'empereur annonçait au corps diplomatique que les attaques contre les étrangers ne seraient plus tolérées.
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KIDO TAKAYOSHI (1833-1877)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 1 609 mots
Actif dans le gouvernement seigneurial, il fit partie des réformistes qui contribuèrent à faire évoluer la politique de leur fief de la xénophobie agressive vers la guerre civile contre le bakufu. Plus à l'aise dans les questions administratives que dans les affaires militaires, il fut l'un des artisans de l'alliance de Chōshū avec Satsuma dans la lutte contre le shōgun.
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SERTORIUS QUINTUS (121-72 av. J.-C.)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 2 062 mots
Son absence de xénophobie, son sens de la justice lui attirent la reconnaissance des peuples de l'Ibérie. Il doit fuir un moment devant les armées envoyées par Sylla et il s'installe provisoirement à Tanger où il enrôle des Maures dans son armée mi-romaine, mi-indigène. Il ne veut pas rester, comme le dit Jérôme Carcopino, dans l'exil doré d'une sorte d'île d'Elbe, et il entreprend la reconquête de l'Espagne sur Rome, avec le concours des populations autochtones, des pirates et des transfuges romains proscrits par Sylla.
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RASKOL
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 2 554 mots
Cette hostilité s'explique par le fait que certains usages russes sont plus conformes à la pratique de l'Église ancienne, mais surtout par la xénophobie (mépris des Grecs et des Ukrainiens grécisés et latinisés dont l'influence est grande après l'annexion de Kiev en 1654) et, plus encore, par une sacralisation des mots et des gestes qui rend toute modification scandaleuse ; or, Nikon veut changer non seulement la façon de faire le signe de croix ou de chanter l'Alleluia, mais la prononciation même du nom de Jésus.
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MAXIME LE GREC (1480-1556)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 2 247 mots
Les joséphiens l'emportent en utilisant, contre les réformes liturgiques proposées par Maxime, la xénophobie du peuple et, contre son sens de la liberté spirituelle, la jalousie du grand-prince. Condamné en 1525 et en 1531, Maxime le Grec est soumis aux pires épreuves et emprisonné au monastère de Volokolamsk. Il continue cependant d'écrire de brefs ouvrages de spiritualité et de théologie (sur la spécificité de l'« orthodoxie » par rapport au judaïsme, à l'islam et au monde latin).