Xérique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- marqué par une grande sécheresse
"xérique" dans l'encyclopédie
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CRAU ET FOS-SUR-MER
- Écrit par Lucien TIRONE
- 5 674 mots
- 1 média
La végétation est de type xérique (adaptée à la sécheresse). C'est le « coussoul » à brachypodes rameux et à asphodèles qui se développe à perte de vue entre Arles et Fos-sur-Mer. La Crau a un écosystème de steppe caillouteuse où l'avifaune est particulièrement riche : on y dénombre 120 espèces d'oiseaux nicheurs, dont certaines en voie de disparition.
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CÉLASTRALES
- Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT et Jacques MIÈGE
- 7 007 mots
- 4 médias
Cette ancienneté permettrait d'expliquer, par les changements climatiques auxquels la plante a été soumise, sa structure xérique et surtout son rythme biologique, en particulier sa défoliation indépendante des saisons. Les feuilles de certaines Célastrales contiennent un alcaloïde, la caféine ; infusées, elles donnent une boisson stimulante : le khat d'Arabie (genre Catha, Célastracées) et, en Amérique du Sud, le maté (genres Villaresia, Icacinacées, et Ilex, en particulier I.
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BROMÉLIALES
- Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT et Jacques MIÈGE
- 8 603 mots
- 8 médias
Chez toutes les Broméliacées, en particulier chez les épiphytes, le système radiculaire étant grêle, déficient, réduit à son rôle de fixation, ce sont les feuilles en chéneaux qui régissent toute l'économie de l'eau : d'une part, leur structure xérique limite l'évapo-transpiration (stomates à la face inférieure, logés dans des cryptes, cuticule et hypoderme épais) ; d'autre part, elles absorbent, au niveau des écailles, l'eau de pluie ou de rosée collectée et accumulée dans les rosettes ; celles-ci constituent des réservoirs, véritables « marécages suspendus » (Chodat), pouvant contenir plusieurs litres (Aechmea) et renfermant des débris organiques, des larves, des algues (diatomées), des utriculaires.
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HERBACÉS GROUPEMENTS
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 27 525 mots
- 11 médias
Ces mêmes adaptations, mais portant sur une végétation encore plus dispersée, inexistante sur de vastes surfaces, se retrouvent dans les déserts, tempérés (Turkestan) ou chauds (Sahara) ; leur flore est extrêmement pauvre : les 1 200 espèces présentes dans la totalité du Sahara ne doivent pas faire illusion, car beaucoup sont réfugiées dans le lit des oueds et alimentées par la nappe d'eau souterraine, enfouie à plusieurs mètres ; les ergs, malgré leur substrat mobile et filtrant, ont une flore relativement riche (Aristida, Graminée xérique rappelant l'oyat ; Ephedra.