Xanthine

"xanthine" dans l'encyclopédie

• XANTHINES

  • Écrit par Philippe COURRIÈRE
  • 4 910 mots
  • 1 média

  La théobromine, la théophylline et la caféine sont des dérivés méthylés de la xanthine ; ils diffèrent entre eux par la position et le nombre de groupements méthyles fixés sur la molécule. La théobromine, ou diméthyl-3, 7 xanthine, est un alcaloïde que l'on extrait de la graine de cacaoyer, Theobroma cacao, de la famille des sterculiacées ; on en trouve aussi en faible quantité dans le thé et le café.

• FISCHER EMIL HERMANN (1852-1919)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 4 302 mots
  • 1 média

  Il détermine la structure de l'acide urique, de la xanthine, de la caféine, de la théobromine et d'autres composés apparentés, et démontre que toutes ces substances sont dérivées d'une molécule unique, une base azotée qu'il nomme purine. On retrouve le nom de Fischer associé à la caractérisation mais aussi à la synthèse de très nombreuses molécules organiques dérivées du vivant.

• GOUTTE MALADIE

  • Écrit par Antoine RYCKEWAERT
  • 17 310 mots

  C'est l'hypo-uricémiant de beaucoup le plus utilisé, mais on prescrit aussi un de ses dérivés : le thiopurinol et, depuis peu, le febuxostat, qui est un inhibiteur non purinique de la xanthine oxydase. Les essais d'uricases sont assez prometteurs. En somme, grâce aux hypo-uricémiants, la goutte finit par guérir, mais cette guérison ne se maintient qu'à condition de poursuivre indéfiniment le traitement.

• MOLYBDÈNE

  • Écrit par Fernand MARATRAY
  • 14 570 mots
  • 8 médias

  Le molybdène intervient dans de nombreux processus biologiques, en particulier dans la réduction des nitrates et dans la fixation de l'azote, et chez les animaux supérieurs, où il entre dans la composition de la xanthine-déshydrogénase qui intervient dans le mécanisme de formation de l'acide urique.

• ACARIENS

  • Écrit par Jean-Louis CONNAT et Gabriel GACHELIN
  • 36 466 mots
  • 4 médias

  L'excrétion des résidus de la digestion se fait par une paire de tubes de Malpighi, sous forme de xanthine, d'hypoxanthine ou de cristaux de guanine de taille quelquefois considérable. Ces substances sont rejetées par l'intermédiaire d'un uropore ventral et généralement postérieur, fermé par deux plaques latérales et quelquefois pourvu d'un appareil mécanique très perfectionné (chez les oribates).