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Xiongnu

  • Nom singulier invariant en genre

Définition

  1. membre d'une ethnie de pasteurs nomades asiatiques (actuelle Mongolie)

"xiongnu" dans l'encyclopédie

  • XIONGNU [HIONG-NOU]

    • Écrit par Françoise AUBIN
    • 7 763 mots
    • 1 média

    La peur du péril xiongnu reste profondément ancrée dans les mentalités. En ~ 99, la destruction d'un corps expéditionnaire de cinq mille hommes et la reddition de son commandant Li Ling sont ressenties comme un désastre, et le grand historien Sima Qian — l'Hérodote chinois — est condamné à la castration pour avoir pris la défense du vaincu. Mais les intrigues chinoises vont porter leurs fruits au milieu du ~ ier siècle, lorsqu'une première scission entraîne une partie des Xiongnu à l'aventure vers l'ouest, dans l'actuel Xinjiang (Turkestan chinois), où ils vont bientôt disparaître sans laisser de traces, puis une nouvelle dissension force un autre groupe (les Xiongnu méridionaux) à faire soumission à l'empereur Han, et à s'installer en défenseurs des marches de la Chine du Nord.

  • RUANRUAN [JOUAN-JOUAN]

    • Écrit par Françoise AUBIN
    • 1 332 mots
    • 1 média

    D'abord dépendant des Xianbei (les vainqueurs en 155 des Xiongnu), les Ruanruan les évincent sous le règne de leur chef Shelun vers 400 et acquièrent en Asie centrale un pouvoir considérable, qui dure près d'un siècle et demi. Leur histoire, connue uniquement d'après les sources chinoises, est encore mal élucidée, et le problème de leur identité avec les Avar, peuplades qui ont ravagé l'Europe durant trois siècles jusqu'au règne de Charlemagne, reste entier.

  • TURCS

    • Écrit par Robert MANTRAN
    • 11 179 mots
    • 1 média

    Les sources chinoises du Ier millénaire mentionnent un groupe, dénommé Xiongnu, de peuplades nomadisant surtout dans la région de l'Ordos : ces peuplades n'étaient probablement pas turques dans leur totalité, mais les éléments turcs devaient y être prépondérants, d'où le fait que les Chinois aient ensuite considéré les Turcs comme les descendants des Xiongnu.

  • JIN [CHIN], dynastie chinoise (265-419)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 4 612 mots

    Les Xiongnu et d'autres tribus nomades du Nord profitent de l'instabilité du gouvernement pour attaquer la frontière chinoise. En 311, les Xiongnu mettent à sac la capitale des Jin, Luoyang, et tuent l'empereur Huaidi (règne 306-311, nom de naissance Sima Chi). Le pouvoir Jin se réorganise sous un nouvel empereur dans l'ancienne capitale, Chang'an (auj.

  • ROUTES DE LA SOIE (repères chronologiques)

    • Écrit par Alain THOTE
    • 2 936 mots

    — 139 L'empereur Wu (— 141) des Han envoie Zhang Qian à la recherche des Yuezhi espérant nouer une alliance avec eux pour s'opposer aux Xiongnu. Les Han entretenaient en effet des relations belliqueuses avec les Xiongnu tout au long de la frontière septentrionale de leur empire. Zhang Qian se rend jusqu'en Bactriane, et ne rentre à Chang'an qu'en — 126, ayant été fait prisonnier pendant dix ans au cours de son expédition.

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