Xylorimba
- Nom masculin singulier
Définition
- en musique, instrument à percussion et à clavier, utilisé en jazz et dans les orchestres symphoniques modernes
Synonyme
- xylomarimba
"xylorimba" dans l'encyclopédie
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XYLORIMBA
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 647 mots
Instrument à percussion, à clavier, appelé aussi xylomarimba. C'est en effet une variété de marimba particulièrement adaptée à la musique de jazz. Il a été introduit dans l'orchestre symphonique contemporain. On rencontre des xylorimbas de différentes tessitures ; le plus employé en France va de fa 3 à do 7 (en sons réels ; les sons écrits correspondent à l'octave grave) ; c'est l'instrument de Boulez dans Le Marteau sans maître (1954).
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MESSIAEN OLIVIER (repères chronologiques)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 5 362 mots
20 novembre 1974 Des canyons aux étoiles, concerto pour quatre solistes (piano, cor, xylorimba, glockenspiel) et orchestre, est créé au Alice Tully Hall du Lincoln Center, à New York, par Yvonne Loriod (piano) et Sharon Moe (cor), accompagnés par le Musica Aeterna Orchestra sous la direction de Frederic Waldman. 28 novembre 1983 L'unique opéra de Messiaen, Saint-François d'Assise, Scènes franciscaines, ouvrage en trois actes sur un livret du compositeur, est créé à l'Opéra de Paris (Palais-Garnier) sous la direction de Seiji Ozawa.
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COR D'HARMONIE
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 7 786 mots
- 5 médias
On citera encore le Quintette à vent, pour flûte, hautbois, clarinette, basson et cor d'Elliott Carter (1949), « H », pour quintette à vent (flûte, hautbois, clarinette, basson et cor, 1969), et le Quintette, pour piano et vents (hautbois, clarinette, basson et cor, 1989) de Heinz Holliger, Des canyons aux étoiles, pour piano solo, cor, xylorimba, glockenspiel et orchestre d'Olivier Messiaen (1974), Tre Stycken, pour cor, violon, alto et violoncelle, de Magnus Lindberg (1977), le Trio, pour violon, cor et piano de György Ligeti (1982).
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PERCUSSION, musique
- Écrit par Jean GAUTHIER, Sylvio GUALDA et Paul MÉFANO
- 30 834 mots
- 11 médias
Il faut, notamment, citer deux de ses œuvres importantes : en 1955, Le Marteau sans maître allie et oppose des instruments classiques (guitare, alto, flûte) à des claviers frappés (xylorimba et vibraphone) traités avec une virtuosité féroce et vertigineuse, et également une percussion très variée mais traitée de façon extrêmement sobre. En 1960, dans Pli selon pli (improvisation sur Mallarmé), « Une dentelle s'abolit » est un bel exemple de subtilité et de transparence diaprée dans l'emploi de la percussion, confiée à quatre percussionnistes ; « Le Tombeau », en outre, progresse dans les sonorités des claviers, percussions métalliques et cloches (entre autres, les glockenplatten) mêlées au déchaînement de l'orchestre.