Yao
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à l'ethnie des Yaos, bantous du Mozambique et du Malawi
- relatif à l'ethnie sino-tibétaine des Yaos
Employé comme nom
- membre de l'ethnie bantoue des Yaos
- membre de l'ethnie sino-tibétaine des Yaos
- en linguistique, langue bantoue des Yaos (environ 1,5 million de locuteurs)
- en linguistique, langue sino-tibétaine de la famille miao- yao (4 millions de locuteurs)
"yao" dans l'encyclopédie
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YAO, ethnie africaine
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 573 mots
En relation étroite, depuis le xiiie siècle, avec les commerçants arabes, les Yao se sont en majorité convertis à l'islam. Le métissage avec les esclaves razziés, d'une part, et les Arabes, d'autre part, fait des Yao une population physiquement très hétérogène. La filiation est matrilinéaire et le mari va vivre dans le village de sa femme. Malgré la conversion à l'islam, le fond animiste reste important.
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MIAO ET YAO
- Écrit par Guy MORÉCHAND
- 8 870 mots
- 2 médias
On distingue deux groupes Yao représentés en Chine et hors de Chine : les Miên et les Mun. Ils se subdivisent en nombreux sous-groupes mal connus (par exemple, au Vietnam : Man « à grandes planches », « à petites planches », « à sapèques », « à pantalon bleu »). Les langues miao-yao sont monosyllabiques et polytonales. Elles étaient simplement parlées.
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YAO WENYUAN (1931-2005)
- Écrit par Michel HOANG
- 3 230 mots
Les renseignements qui concernent les débuts du polémiste Yao Wenyuan, l'un des membres de la bande des Quatre, sont très lacunaires. On sait seulement qu'il a été élevé dans un climat intellectuel, car son père, Yao Bengzi, était un écrivain engagé des années 1930, proche d'auteurs de renom tels Laoshe, Bajin et Maodun, et que lui-même s'est vraisemblablement inscrit au Parti communiste vers 1951.
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HU YAOBANG [HOU YAO-PANG] (1915-1989)
- Écrit par Wojtek ZAFANOLLI
- 7 873 mots
Ancien secrétaire général du Parti communiste chinois, Hu Yaobang est décédé à Pékin le 15 avril 1989. Sa disparition bouleversait le fragile équilibre entre « conservateurs » et « réformateurs » au sein de la direction chinoise : bien que démis de ses fonctions à la suite de l'agitation estudiantine de l'hiver de 1986-1987, Hu Yaobang avait en effet conservé son siège au sein du comité permanent du bureau politique.
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KUMĀRAJĪVA (344-413)
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 4 582 mots
Il y reste dix-sept ans jusqu'au jour où, en 402, une expédition formée par Yao Xing, empereur de la nouvelle dynastie des Qin postérieurs, vient l'y chercher pour le conduire à Xi'an, où il demeura jusqu'à sa mort. Yao Xing, lui-même fervent bouddhiste, voulut honorer Kumārajīva en le nommant guoshi (purohita, premier religieux du royaume). Il entretint d'ailleurs avec lui une abondante correspondance, qui nous est parvenue.